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Sans arme, ni haine, ni violence

Par Ffred

Sans arme, ni haine, ni violence

L'histoire

Appréhendé en 1977 pour avoir conçu, organisé et réussi le célèbre casse de Nice, Albert Spaggiari s'évade du bureau du juge d'instruction. Pendant des années, il va rester insaisissable, résistant à toutes les tentatives de la police.
Au cours de sa cavale fabuleuse en Amérique du Sud, il multiplie les rencontres avec des journalistes, fait des photos en forme de pied de nez facétieux au public français.
Vincent, reporter, réussit à l'approcher pendant quelques jours dans une ville d'Amérique du Sud et découvre un être qui n'a rien à voir avec le grand banditisme, une sorte de Cyrano de Bergerac, généreux et fauché, souffrant de ne pas profiter davantage de sa gloire, looser grandiose, vantard plein d'humour et de contradictions mais qui reste traqué par la police française.

Mon avis

Premier film en tant que réalisateur pour l'ex membre des Robins des bois Sans arme, ni haine, ni violence s'il ne convainc pas totalement à de belles qualités et est plutôt encourageant pour un début. Le scénario est assez conventionnel, sans surprise, mais bien écrit, on ne s'ennuie pas même si on connait l'histoire et la fin. Et c'est peut être ce qui pêche un peu car ce fait divers est encore dans toutes les mémoires et il n'y a pas vraiment de suspens quant au dénouement. La curiosité reste donc dans le traitement que Rouve en a fait. Sa mise en scène est sympathique, assez rythmée, quelques effets de style (surtout au début) comme tout bon metteur en scène débutant. On l'aura compris rien de bien révolutionnaire là-dedans mais on peut risquer quelques espoirs sur la carrière de ce tout jeune metteur en scène. Quant à l'acteur qui se trouve dans la même personne, il s'en sort bien et même très bien. Un savant mélange de légèreté et de sérieux cohabite dans le rôle que c'est donné Rouve : le premier. Il remonte un peu dans mon estime pour sa prestation (il n'était pas bien haut pour cela jusqu'ici). Gilles Lellouche est comme souvent maintenant impeccable. Rien à dire. Quant à la belle et talentueuse Alice Taglioni, elle campe la femme fatale de service dans un rôle sous-exploité et plutôt court. Après le très bon Notre univers impitoyable, on l'attend dans des prestations un peu plus en rapport avec son potentiel. Ce ne sera pas pour cette fois, même si elle est très bien ici. Techniquement le film est agréable, belle photo, belle reconstitution des années 80 et belles perruques !

Plutôt une bonne surprise donc pour la première réalisation de Jean-Paul Rouve. C'est assez agréable, ça se laisse regarder, de bons acteurs, de belles images. Pas inoubliable mais encourageant. On attend la suite.

'Sans arme, ni haine, ni violence' scene (Image 18834991.jpg)
 
'Sans arme, ni haine, ni violence' scene (Image 18917789.jpg)
 
'Sans arme, ni haine, ni violence' scene (Image 18917788.jpg)

'Sans arme, ni haine, ni violence' scene (Image 18917777.jpg)

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LES COMMENTAIRES (1)

Par polux
posté le 08 mai à 23:23
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kiko ça gère de pouvoir enfin le trouver..;

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