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Final Fantasy 4 (SNES)

Par Yomigues @Yomigues

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TA DA DA DA DAAAAAAAAAAAAAA ! TADADA DADA DA DA DAAAAAAAAAAAAAAA ! Voici en onomatopée l’introduction du jeu final fantasy 4 faites par môssieur Nobuo Uemastu que l’on peut entendre sur le remake PSP, sorti en 2011 et réalisé par Yoichi Yoshimito (et non par m. Sakaguchi, ici relégué au rang de coréalisateur, oui je chipote). C’est parti pour l’aventure les enfants, sentez le souffle épique qui nous attend !

Un remake pour les fans

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Ô bonheur lorsque l’on démarre l’un des meilleurs final Fantasy de l a SNES, ô bonheur lorsque les options du jeu nous propose de pouvoir mettre les musiques du jeu d’origine. Ô bonheur de voir que FF4 interlude et The After years sont réunis dans le même jeu. Si l’intérêt de l’Interlude reste… inutile, The After Years en revanche se penche sur le futur de nos héros. On regrettera cependant un style trop dirigiste et le côté redondant du soft en dépit d’une nouveauté sympathique sur le système de combat, mais rien de bien novateur. Pas de quoi être complètement renversé. En revanche, rejouer à FF4 avec sa refonte sur psp, ç a c’est bon. Très bon même. Le jeu sur snes n’avait pas, contrairement à FF5 et 6, utilisé toutes les ressources de la console. Les sprites n’étaient pas terribles, c’était tout au mieux un poil au-dessus des premiers ff sur Nes. Ce remake rattrape donc le coche et nous propose une version sublimé, sans fioriture, c’est tout simplement le jeu d’origine, avec des graphismes à tomber par terre. Les animations sont superbes, on se vautre par terre devant les sorts de magie, les invocations, là, on est renversé !

L’ajout de la touche « auto » qui permet de faire des combats en mode rapide juste avec la commande « attaque » est fort sympathique pour xp rapidement. Et soyez ravis, vous avez la possibilité de débloquer une centaine de dessins, de croquis faits par l’équipe de Square en charge du jeu à l’époque. De quoi ravir les fans les plus harcores. Ajoutons que le contenu du coffret collector n'est pas si extra que cela, vous avez juste une petite pochette pour envelopper votre jeu et quelques trading cards...

Un tournant

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FF4 marque un sacré tournant dans l’histoire de cette grande saga qu’est Final Fantasy. Tout d’abord, parce que comme il est le premier Final Fantasy à sortir sur SNES, on met au placard le  récit classique des héros de la lumière, pour nous intéresser cette fois-ci à une fresque épique où les retournements de situation seront légions. Squaresoft décide donc d’enrichir le jeu à fond, que ce soit en terme de gameplay, de personnages, de l’histoire. Il sera aussi le premier à connaître un succès international, tout particulièrement aux Etats-unis (renommé FF2 là-bas, sont cons ces ricains).

En ce qui concerne nos héros… Cécil est un homme torturé. C’est au départ un chevalier noir au service de son royaume, qui finira par se poser des questions sur le bien fondé des actions de son roi. Son combat intérieur, la dualité du personnage,  sa rédemption reléguée au second plan mais implicite, sont au centre du jeu et en est le succès principal. Mais si Cécil bénéficie d’une excellente storyline, c’est aussi le cas de l’ensemble des protagonistes qui joindront votre groupe. Pour la première fois, certains de vos compagnons mourront, conférant à l’opus une dimension tragique. Entre Kaïn, le frère adoptif qui jalouse et admire son frère, qui camoufle son amour pour Rosa, éprise de Cécil, Rydia, jeune invocatrice dont le village a été décimé par Cécil, croyez-moi, le scénario a de quoi vous surprendre et vous tenir en haleine de bout en bout. Même si l’on reste accès sur les cristaux, le background fouillé et développé au possible saura vous convaincre du bien fondé de l’achat indispensable de ce remake. On est pour la première fois plus happé par la profondeur psychologique des protagonistes/antagonistes plutôt que par l’excellent gameplay.

Loin d’être manichéen, c’est avec plaisir que la tactique et la réflexion seront une fois de plus, de mise. Quelques combats cultissimes vous attendent, en l’occurrence celui de l’expiation du héros, qui lui octroiera le rang de paladin. De nombreux joueurs se sont arraché les cheveux sur ce passage.

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Les mondes sont au nombre de trois, vous commencerez par la terre, pour ensuite vous attaquer au monde souterrain, et en fin, vous terminerez sur la lune. Aussi improbable que cela puisse paraître, la cohésion est au rendez-vous et c’est avec un plaisir certain que l’on suivra l’histoire. Les quêtes annexes, si elles sont simples, sont tout de même nombreuses et étendront considérablement la durée de vie. Entre celles qui vous permettront d’avoir l’arme la plus puissante, la conquête des chimères, ou tout simplement le fait de faire du levl up comme un déglingosse, vous avez de quoi occuper vos après-midi chez grand-mère.

L’histoire n’est pas le seul  aspect qui offre un tournant à la saga, il y a aussi l’apparition de la jauge ATB (active time battle), les combats se feront en temps réel désormais, conférant au jeu un dynamisme nouveau. Avec ses 50 heures de jeu pour ff4 et ses 30 heures pour The after Years, n’hésitez pas à vous jeter sur le Final Fantasy le plus dur selon les fans, il est absolument culte, indispensable, bref, à avoir absolument.

Finissons en parlant des OST. Pourquoi sont-elles ici, si sublimées ? En quoi surclassent-elles tous les précédents épisodes de la saga ? Est-ce dû à l’ambiance plus sombre ? Au scénario plus consistant ? Peut-être un petit peu des deux ? Il n’empêche que M. Uemastu nous livre ici l’une de ses plus belles compositions et quoi de mieux que de se quitter sur ce splendide thème :




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