The Economist continue à s’intéresser à l’héritage de Mme Thatcher. Un sud riche et un nord désertifié. Cela n’était pas prévu dans ses plans. Une fois nettoyée, l’Angleterre aurait dû redevenir prospère. Voilà pourquoi beaucoup continuent à ne pas l’aimer. En Allemagne, on abat les présidents, apparemment sans raison. Histoire de se donner bonne conscience ? Un livre affirme que la stabilisation de l’Allemagne a toujours été le problème principal de l’Europe. Le dernier acte de cette histoire ayant été l’euro. Mais, comme souvent, le résultat a été à l’opposé de celui qui était espéré. C’est l’Allemagne qui contrôle l’Europe. Aux USA, ni la dernière tuerie scolaire, ni les bombes du marathon de Boston n’ont amené la population à exiger un durcissement réglementaire. (Contrecoup de la mésaventure irakienne ?) En revanche, la loi CISPA permettrait l’accès par l’Etat aux informations personnelles. Google et autres n’y seraient pas opposés car elle dégagerait leur responsabilité dans certains cas de manipulation indélicate des dites informations. (L’entreprise américaine ne voit pas plus loin que son intérêt immédiat ?) Les Islandais tentent de liquider l’industrie du sexe. Apparemment sans succès. Ce qui semble signifier que ce n’est pas possible, nulle part. Certains changements sont contre nature ? Finalement, son marché des droits à émettre du CO2 ayant trépassé, l’Europe devrait se couvrir de centrales au charbon.
Quant à l’économie, il semble qu’il n’y ait qu’en Europe qu’on parle d’une union bancaire. Ailleurs, on cherche plutôt à s’assurer que les banques locales sont capables de faire face à une crise avec leurs propres ressources. Les USA, en particulier, demandent aux banques étrangères d’augmenter leurs réserves.
Le poker, pour finir. Ce ne serait pas son visage, mais le mouvement de ses mains, qui trahiraient son jeu.