Où va l’automobile ? se demande The Economist. Apparemment
vers de plus en plus d’assistance à la conduite, jusqu’au pilote automatique. (La
digitalisation totale des routes serait le principal frein à ce changement.) La
voiture est de plus en plus propre, consomme de moins en moins. On conduit de
plus en plus tard, mais de plus en plus vieux… Et elle n’a pas fini de se
transformer. Ce qui ne fera pas forcément la fortune des fabricants, coincés
entre une concurrence qui contient leurs prix et un coût technologique croissant. Mais peut-être celle de certains équipementiers innovants. Curieusement, de nouveaux entrants arrivent à s’imposer,
généralement en pénétrant par le haut de gamme. (Le constructeur aurait-il
perdu en compétence au détriment de l’équipementier ?)
The Economist continue à s’intéresser à l’héritage de Mme
Thatcher. Un sud riche et un nord désertifié. Cela n’était pas prévu dans ses
plans. Une fois nettoyée, l’Angleterre aurait dû redevenir prospère. Voilà
pourquoi beaucoup continuent à ne pas l’aimer. En Allemagne, on abat les
présidents, apparemment sans raison. Histoire de se donner bonne conscience ?
Un livre affirme que la stabilisation de l’Allemagne a toujours été le problème
principal de l’Europe. Le dernier acte de cette histoire ayant été l’euro. Mais,
comme souvent, le résultat a été à l’opposé de celui qui était espéré. C’est l’Allemagne
qui contrôle l’Europe. Aux USA, ni la
dernière tuerie scolaire, ni les bombes du marathon de Boston n’ont amené la
population à exiger un durcissement réglementaire. (Contrecoup de la
mésaventure irakienne ?) En revanche, la loi CISPA permettrait l’accès par
l’Etat aux informations personnelles. Google et autres n’y seraient pas opposés
car elle dégagerait leur responsabilité dans certains cas de manipulation
indélicate des dites informations. (L’entreprise américaine ne voit pas plus
loin que son intérêt immédiat ?) Les Islandais tentent de liquider l’industrie
du sexe. Apparemment sans succès. Ce qui semble signifier que ce n’est pas
possible, nulle part. Certains changements sont contre nature ? Finalement,
son marché des droits à émettre du CO2 ayant trépassé, l’Europe devrait se
couvrir de centrales au charbon.
Quant à l’économie, il semble qu’il n’y ait qu’en Europe qu’on
parle d’une union bancaire. Ailleurs, on cherche plutôt à s’assurer que les
banques locales sont capables de faire face à une crise avec leurs propres
ressources. Les USA, en particulier, demandent aux banques étrangères d’augmenter
leurs réserves.
Le poker, pour finir. Ce ne serait pas son visage, mais le
mouvement de ses mains, qui trahiraient son jeu.