Le vent me murmure
Au fil des saisons,
Le secret des ombres.
Immensité
D’un ciel sans amour
Il s’embrume
Et glisse
Dans les profondeurs de l’oubli.
Je traverse la lumière,
Laissant derrière moi
Ces visages éparpillés
Bien au-delà
Des murs d’un orphelinat.
Un souffle
Puise dans l’incommensurable
Un peu d'énergie
Un peu de vie.
Le vent caresse une larme,
Croise un regard
Et s’éloigne
Dans la fraîcheur de l’aube.