" Paradoxalement, l'éloignement géographique et la mésentente du souverain avec son gouvernement préservent d'une certaine manière l'honneur du pays, considéré comme occupé. Bien sûr, cela n'empêche pas de nombreux actes de collaboration en Belgique tout au long de l'Occupation, mais ils sont à mettre sur le compte d'initiatives individuelles ou de groupements ouvertement favorables aux nazis.
Si elle apparaît trouble, l'attitude royale a peut-être empêché son pays d'évoluer vers la collaboration, qui aurait causé d'autres blessures dans la société belge.'
La grande histoire de la Belgique, Patrick Weber, essai, Ed. Perrin, février 2013, 334 pp, 22 €