de Jean-Christophe Rufin
Quatre touristes occidentaux sont assassinés dans la Sahara. L’attaque est signée al-Qaïda au Maghreb islamique, une organisation terroriste implantée dans les anciennes zones d’influence française d’Afrique de l’Ouest. Tout laisse à penser qu’elle veut aller beaucoup plus loin et rêve de frapper la France au cœur.
L’événement est présenté par les médias comme un fait divers tragique m ais il met en alerte les services de renseignements de Washington aux Emirats, d’Alger à Paris. Au centre de leurs jeux complexes, Jasmine. Jeune fonctionnaire du Quai d’Orsay apparemment sans histoire, elle émerge peu à peu comme la pièce maîtresse d’une opération d’envergure inédite. Quels liens cette Française à l’élégance stricte entretient-elle avec le monde musulman? Quelle secrète influence pèse sur elle depuis la disparition de son mari, consul de France en Mauritanie ? C’est en démêlant les fils les plus intimes de sa vie que la vérité se fera jour et que le suspenses, haletant, trouvera son dénouement.
Complice, victime ou agent double, Jasmine incarne le mélange de répulsion et de fascination que le fondamentalisme religieux exerce inconsciemment sur chacun de nous.
J’ai entendu parlé de ce livre l’année de sa sortie alors que j’étais en France pour les vacances… La chronique radio que j’écoutais m’a donnée l’envie de le lire, et c’est donc 3 ans plus tard que finalement je l’ai trouvé en librairie et que j’en ferme les pages.
Fan de thriller géopolitique, de roman d’espionnage ou de complots en tous genre, c’est la première fois que je lisais un auteur français dans cette catégorie…
Je me suis laissée emporter par la trame qui est assez facile, mais je n’ai pas été convaincue par Jasmine, la belle espionne mi-gentille mi-méchante… Je n’ai pas non plus vraiment aimé Archie, ce personnage ultra-caricatural du patron de Providence… Dimitri est bien naïf et c’est dommage également.
J’ai en revanche apprécié le contexte, ainsi que la description des relations diplomatiques et de tout le contexte géopolitique. Il est clair que l’auteur en connait un rayon. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai prolongé ma lecture.
Le dénouement est assez inattendu. Pas de happy end comme je l’ai craint un moment et qui n’aurait franchement pas été crédible… En bref, une lecture correcte mais pas a la hauteur de ce que j’attendais après avoir entendu les critiques à la radio…
Après avoir regardé un peu sur la toile les avis et commentaires sur Katiba, je m’aperçois d’ailleurs que Rufin a écrit d’autres livres qui font bien plus l’unanimité… Alors je retenterai l’aventure avec un autre de ses titres…