Nous nous sommes rendus ce samedi 20 avril à Bastogne pour le premier festival de BD du genre dans la région du Luxembourg. Organisé par la jeune chambre internationale de Bastogne et de Libramont, l’événement aura lieu un an sur deux dans chacune de ces deux villes qui sans cesse nous rappellent que depuis 1944, ils ont réussi à se créer une culture propre qu’ils n’ont pas à envier à leurs voisins.
Le moins que l’on puisse dire est que ce premier festival est une réussite locale qui a presque je dis bien presque réussi à faire oublier que la course cycliste
Liège-Bastogne-Liège se déroulait le lendemain dans la ville belge la plus connue des américains pour sa célèbre bataille des Ardennes. La ville a vécu l’espace d’un samedi dans le monde de la BD, de nombreux commerçant s’étant prêtés au jeu de la décoration de leur vitrine dont le magasin Décalé K-Do qui avait fait parler de lui dans la presse locale pour l’ouverture tonitruante de son magasin au nom provisoire du « Roi du String », le moins que l’on puisse dire est qu’il s’insère très rapidement dans la vie locale bastognarde, proposant jusqu’au 2 juin une mini expo sur le Smiling Art, de quoi s’inscrire dans le renouveau de la ville.Revenons en au festival en lui même, malgré une signalétique peu évidente, nous sommes arrivés en matinée sur l’événement par un samedi ensoleillé, nous avons découvert la salle et avons été vite surpris de l’affluence présente, de nombreux dessinateurs se sont prêtés au jeu de la dédicace, certains se sont laissés attendre, d’autres ont vraiment pris tout leur temps pour dédicacer les albums des nombreux dessinateurs présents.
Le président d’honneur du festival n’était autre que STEDO, le dessinateur originaire de la ville voisine de Paliseul et connu pour son personnage du garage d’Isidore. La file pour ce jeune dessinateur était de mise mais toute la journée c’est avec tact et politesse qu’il a répondu à chacune des innombrables questions que l’on peut se poser sur la BD et sur sa percée dans le milieu.
A côté de STEDO, nous avons eu la chance de rencontrer Lucien De Gieter le dessinateur de Papyrus, Daniel Kox avec son
célèbre Agent 2012, Bruno Di Sano et ses … Pin-Ups, Jean-Louis Carpentier et son fabuleux Poje typiquement bruxellois, le Grand Malik et son cupidon, son altesse Monsieur François Walthéry qui passe les générations sans prendre de ride, Bruno Gilson et son humour décalé, Thierry Capezzone, René Haussman et de nombreux jeunes dessinateurs n’ayant pas une carrière derrière eux mais bien devant eux, le moins que l’on puisse dire est que la relève est assurée, que se soit par Capia, Jean-Denis Lichtfus, ou l’agréable Thiel, la Belgique n’est pas en reste !Un événement que nous avons apprécié et que nous ne manquerons pas de suivre ces prochaines années, une première édition qui aura servi de test et qui fera certainement encore mieux lors de la prochaine édition à …. Libramont !