En partenariat avec Belfond, des membres de Babelio ont eu la chance unique de poser quelques questions à Harlan Coben lors de son passage au festival Quais du polar.
Une rencontre intimiste avec « le maître de vos nuits blanches ».
L’année 2013 est celle du polar sur Babelio. Après l’organisation d‘une première rencontre entre Michel Bussi et ses fans à Paris, rendez-vous était pris à Lyon où avait lieu, pour la neuvième année, le célèbre festival « Quais du Polar » qui réunit à chaque édition les meilleurs auteurs de romans policiers de la planète. Les auteurs étaient au rendez-vous cette année avec la présence de Bernard Werber, d’Henning Mankell et surtout d’Harlan Coben, qu’une poignée d’heureux élus ont eu la chance de d’interviewer en exclusivité dans un salon cosy de l’hôtel Carlton de Lyon, en clôture du festival.
Une dizaine de membres, sélectionnés par Babelio pour leur goût du polar et leur passion pour Harlan Coben, s’est réunie dans l’hôtel pour une heure passionnante de discussion avec peut-être le plus terrifiant des auteurs de polars mais aussi certainement le plus courtois ! C’est en effet avec une gentillesse et une attention à toute épreuve que le « maître de nos nuits blanches » a répondu aux questions qui lui étaient posées, autour de bons croissants et de cafés.
Les lecteurs se sont d’abord intéressés à la sortie de son dernier roman Ne t’éloigne pas. Harlan Coben leur a confié que son ambition, avec ce livre, était d’ « explorer les méandres du rêve américain ». Nécessairement sous la forme polar ? Cette question, posée par quelques lecteurs, a été l’occasion pour l’écrivain de préciser qu’il ne se reconnaissait pas sous l’étiquette du « roman policier » : « Ce sont des romans. Les plus grands chefs-d’oeuvre de la littérature parlent souvent, de près ou de loin, de meurtres ou d’assassinats ».
Une autre confidence surprenante concerne ses sources d’inspiration : « Aucun auteur ne vous le dira, nous a-t-il confié, mais tout le monde passe du temps devant la télévision et oui, les séries télévisées font partie de mes sources d’inspiration ! »
L’écrivain est ensuite revenu sur ses méthodes d’écriture : »Je connais le début de mon histoire et j’en connais la fin comme on connaîtrait seulement le point de départ d’un voyage et le point d’arrivée. Entre les deux, le roman peut évoluer de manière tout à fait imprévisible ».
Enfin, si une question taraudait les lecteurs depuis le début de l’interview, personne n’avait encore osé la lui poser. Vers la fin de la session, quelqu’un s’est finalement lancé : « pourquoi avoir confié la réalisation de l’adaptation du best-seller Ne le dis à personne à un réalisateur français ? » Harlan Coben est ainsi revenu sur ses échanges avec le réalisateur Guillaume Canet : C’est à la fois la vision cinématographique de Guillaume Canet et son caractère « très persuasif » qui ont poussé Harlan Coben à accepter sa proposition de collaboration. Et si un remake américain est bien au programme dans les prochains mois, Harlan Coben n’exclut cependant pas de retravailler avec le réalisateur français dans le futur !
Découvrez Ne t’éloigne pas, le dernier roman d’Harlan Coben chez Belfond Noir :
Vous pouvez retrouver un compte rendu de ph_hugot sur son blog.
Les photos de la rencontre avec Harlan Coben sont la propriété de vonnette. Merci à elle de nous avoir permis de les utiliser.