Une petite note en ces temps de de préparation au déménagement, déménagement et rangement de déménagement (rayez la mention inutile). Voici les quelques romans que j'ai lu ces derniers temps.
L'île Joyeuse de Dawn Powell (The Happy Island)
L'île joyeuse c'est Manhattan, dans les années 30. Les héros, ce sont l'upper east side. Hormis la période, on pourrais ce croire dans Gossip Girl. Et bien que ce livre soit paru en 1938, on retrouve déjà ce qu'il fait notre intérêt pour ces pauvres petites filles de riches. Gloire, succès, potin, honte et chute subite de popularité. Tout y est.
Nous suivons ainsi Prudence Bly, C'est l'idole de Broadway, le tout New-York cherche a avoir des bonnes grâces. Bref, elle est reine en son château. Le secret que cache Prudence précieusement, c'est qu'elle vient d'un minuscule village de bouseux. Bouseux qui n'ont aucun respect pour elle et réciproquement. Jusqu'à l'arrivé de son amour de jeunesse, qui risque bien de changer la donne.
L'île Joyeuse est un roman sympathique. Parce que c'est toujours un vrai plaisir de voir des gens sans réels problème se tirer dans les pattes pour une question de prestige. Surtout que Dawn n'en épargne aucun. Entre les artistes ratés qui chérissent leurs places, les crêves-la dalle aux amusent-gueules, les jolies écervelées friquées et j'en passe. Dawn Powell à l'art du portrait au dissolvant. Et les sujets abordés résonnent étrangement avec notre époque actuelle, la recherche de la célébrité, l'homosexualité, la superficialité.
A découvrir.
Voici un lien de l'Express et celui de Télérama.
Les Filles de L'Ouragant de Joyce Maynard (The Good Daughters)
Oui encore un Joyce Maynard. Je suis accro que voulez-vous.
Ruth et Dana n'ont rien en commun, hormis le fait d'être nées le même jour dans une petite ville du New Hampshire. Leurs familles sont tellement dissemblables, pourtant une sorte de lien est entretenu pour "ces sœurs d'anniversaires" bien qu'aucune des deux filles ne se sentent proche de l'autre. Elles grandissent, avancent dans la vie jusqu'à se douter que quelque chose cloche.
L'écriture de Joyce Maynard est toujours un plaisir. Simple, sans jugement, sans exercice de style compliqué. Mais avec cependant des sujets important, l'homosexualité, la famille, l'héritage, l'inceste.
A lire.
Un lien vers Télérama et vers le Figaro.
Joyce Maynard utilise un principe très simple, chaque chapitre est le point de vu d'un personnages (souvent Ruth ou Dana) qu'elle alterne.