Le groupe de contact des entreprises constitué dans le cadre du débat gouvernemental sur la transition énergétique a dévoilé ses propositions. Représentant des entreprises dont l’activité est liée à l’énergie (énergéticien, industriels énergivores, groupe d’efficacité énergétique), il propose notamment une prolongation de l’ensemble du parc nucléaire au nom de la compétitivité de la France.
Cette proposition devrait être débattue lors de la séance plénière du débat qui se déroulera jeudi 25 avril.
Selon le président du groupe de contact des entreprises François Michel (Saint-Gobain), la proposition de prolonger l’ensemble du parc nucléaire historique français fait consensus au sein des entreprises du groupe (dont des entreprises spécialisée dans le renouvelables).
Directeur du développement durable chez Schneider Electric, Gilles Vermot-Desroches tient à rappeler le « lien intrinsèque entre l’énergie, la compétitivité et la réalité sociale du pays ».
Même son de cloche chez François Michel qui rappelle que le nucléaire est le garant d’une électricité bon marché et décarbonnée :
« La France doit continuer à s’appuyer sur ses grands atouts, qui lui confèrent aujourd’hui un mix (énergétique) relativement compétitif, et notamment sur son parc nucléaire historique, qui constitue réellement le socle de compétitivité ».
11 autres propositions ont été formulées par le groupe de contact des entreprises, parmi lesquelles une extension de la rénovation énergétique des bâtiments (avec possibilité de rendre certains travaux obligatoires) ou une garantie de compétitivité pour les industries énergivores.
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