Céline disait "On ne meurt pas de dettes, on meurt de ne plus pouvoir en faire".
Le dernier conseil municipal a été l’occasion d’un échange sur la question de la dette de la ville. On ne s’étonnera pas que l’opposition municipale s’insurge contre une dette qui aurait flambée. Retour sur quelques chiffres qui montre la réalité des faits.
Toute commune qui souhaite maintenir ses équipements, créer de nouveaux services et proposer un cadre de vie agréable ne peut pas totalement financer l'intégralité sur ses fonds propres. C'est à ce moment que le recours à l'emprunt est envisagé et ce sont ces emprunts constituent donc la dette de la commune.
Parmi les projets structurants qui ont nécessité le recours à l’emprunt nous pouvons citer le centre de loisirs, l’école maternelle, l’effacement des réseaux, et c’est justement pour ne pas alourdir la dette de la ville que certains projets ont été différé ou phasé dans le temps
Durant le mandat, c'est 1.826.000€ que la commune a emprunté. Au total (en intégrant les prêts antérieurs au mandat), c'est 2.343.737,94€ de capital qu'il y aura à rembourser soit 566,94€ par habitant. Pour mémoire, les communes de la même strate ont une dette de 788€ par habitant.
Cela a été possible par une gestion fine de la dette de la commune en mesurant les prêts qui arrivaient à échéance et en renégociant certains emprunts, dont un toxique.
Cela a par ailleurs été réalisé sans avoir recours à une augmentation des impôts. Ceux sont les leviers de bonne gestion que la commune a entrepris qui ont permis cela: renégociation des contrats liant la ville, mise en concurrence systématique des entreprises.
La ville de PONT DE L'ARCHE n'est pas en faillite. Il est difficile de se faire reprocher d'emprunter pour améliorer le quotidien et les structures et services de la commune.
A titre d'informations, la municipalité précédente a emprunté 2.275.854€ durant son mandat