Durée du spectacle : 2h20 avec entracte.
Avec : Bernard Cogniaux, Marcel Delval, Joséphine de Renesse, Pierre Dherte, Alicia Frochisse, MariePaule Kumps, Valéry Massion et Hélène Theunissen.
Résumé : Adultères, ce sont deux petites pièces mettant en scène des couples qui philosophent sur leurs écarts. Un loft à Manhattan où l’éminente psychanalyste se fait plaquer par son mari ; une maison de campagne du Connecticut où tous les couples aux étranges allures de vedettes synthétiques ont eu des histoires extra conjugales. Woody Allen nous emmène à nouveau dans ses délires paranoïaques bercés par ses thématiques favorites autour de l’adultère, la psychanalyse, les relations d’amitié et sa drôle de conception du pardon.
Critique : Fidèle à son amour pour New-York, lors de la première partie du spectacle, Woody Allen met en scène un appartement situé à Central Park West. Dès le début, on comprend qu’une certaine proximité entre les comédiens et le public va se créer tout au long de la soirée. En effet, une des comédiennes n’hésite pas à offrir des verres à certaines personnes du public et de discuter avec elles amorçant ainsi le spectacle ; le décor, lui aussi, reflète cette proximité car le public fait partie de la scène où deux rangées de fauteuils sont disposées à chacune des extrémités, on a donc l’impression de participer à la pièce.
En ce qui concerne les comédiens, ils ont tendance à surjouer, leurs discours ainsi que leurs gestes sont extravagants et certaines répliques sont lourdes, lassantes, voire inutiles. La mise en scène était un peu trop longue ; la première partie aurait été largement suffisante car la deuxième ne rajoute aucun élément nouveau, à part représenter de manière différente les thèmes déjà abordés.
De manière générale, nous avons passé une agréable soirée durant laquelle Woddy Allen arrive à caricaturer de manière drôle et vivante les couples bourgeois. Une pièce qui vaut la peine d’être vue…
Jenny et Ashraf