L’Edito : Un forte odeur de Merckx

Publié le 22 avril 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Même après avoir lu et relu, notre article sur le Bahreïn, difficile de dire si la victoire de Vettel et le podium de Grosjean sont un echec pour notre nouveau chroniqueur. Une chose est sûre, le film « Les Profs » est une sacrée merde.

Ca n’a sans doute échappé à personne, la saison d’athlé en plein air a enfin repris et avec elle les premières bombes de la saison. Contre toute attente, Tamgho n’a pourtant frappé personne, ni même sauté au delà des 19m, se faisant logiquement voler la vedette par deux obscurs marathoniens tchétchènes qui n’auraient pas fait homologuer tout leur équipement avant la course. Aurait-on validé l’exploit de Philipidès s’il avait disposé d’un matériel identique lors de ses 42km contre les Perses ? Sinon Shawn Crawford a  pris 2 ans pour ne pas avoir prévenu trois fois de ses lieux préférés pour se doper. Tant que Bolt prévient, l’honneur est sauf. Sauf qu’en Jamaïque on s’en fout. Le jour où ils prendront un Armstrong ou un Cahuzac dans la gueule, ils changeront peut-être de discours, car on a tous une part d’ombre. En attendant, Jimmy Vicaut a fait 10″14 en ouverture de saison. Comme si Bolt ouvrait en 9″80, c’est assez prometteur pour lui. Ce qui est moins rassurant c’est qu’il a fait la saison indoor.

Jalabert je rie

Sinon on peut faire un paragraphe sur Liège-Bastogne-Liège. Et puis non, on préférait quand Bartoli réglait Jalabert et Zulle ou quand Vandenbrouke se suicidait. A l’époque quand on mentait on mentait pas vraiment, quand on trichait on trichait pas vraiment. Riis était un grand champion et  Jalabert a fini par croire qu’il était aussi résistant qu’une voiture. Mais ça lui a au moins permis de comprendre un truc, dans le vélo d’aujourd’hui un Français n’a plus aucune chance. Et ce n’est pas qu’une histoire d’entrainement.

Pendant ce temps-là, on peut se demander qui a intérêt à faire chier le Bayern a trois jours de l’humiliation barcelonnaise. Mais que les amateurs de casques à pointe se réjouissent, en leur temps, les légers écarts de Berlusconi et Tapie perturbaient rarement Baresi et Boli avant d’ouvrir la boucherie.

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