Les Boulogne Boys sont dissous, tout comme le groupe «Faction Metz». Ces deux groupes de supporters étaient dans le viseur depuis l’affaire de la banderole anti-ch’ti au Stade de France et les insultes et gestes racistes lors d’un match entre Metz et Lyon.
Jeudi, la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a prononcé leur dissolution.
La veille, la Commission nationale consultative pour la prévention des violences dans les enceintes sportives, avait rendu un avis favorable.
300 personnes environ font partie des Boulogne Boys, 40 de la faction Metz.
La banderole injurieuse de la finale de la Coupe de la Ligue était constituée de 11 morceaux de 5 mètres, portés par au moins onze personnes, selon le procureur de Bobigny. Selon l’enquête, elle a été confectionnée la veille au soir aux abords du local des Boulogne Boys au Parc des Princes.
Sur leur site, les Boulogne Boys demandent des témoignages pour montrer l’utilité de leur association. Ils publient aussi un communiqué expliquant qu’ils ne sont en rien responsables de la fameuse banderole.