Critiques Séries : Smash. Saison 2. Episode 12. Opening Night.

Smash // Saison 2. Episode 12. Opening Night.

Depuis le début de la série on ne pouvait qu'attendre cet épisode qui nous permet de voir la grande première de Bombshell à Broadway. Malgré les embuches, malgré les problèmes rencontrés, ils sont enfin parvenus à sortir ce musical dans l'un des plus beau quartier du monde (oui, car c'est le cas à mes yeux). Mais au delà de ça, c'est donc la manière dont la presse va réagir, les personnages vont interagir, et comment les choses vont évoluer, qui est réellement intéressant. Notamment vis à vis d'Ivy qui se demande si elle est vraiment celle qui est faite pour ce rôle. J'ai adoré la petite scène qu'elle partage avec Katherine McPhee dans sa loge. Elles vont toutes les deux enfin enterrer la hache de guerre et l'on retrouve un peu ce que l'on avait pu voir dans un épisode de la saison 1 quand elles avaient chanté une petite chanson sur Time Square. Ce que j'ai aussi beaucoup aimé c'est la chanson qu'elles vont partager à la fin de l'épisode. C'était une belle chanson, une belle interprétation, mais aussi un moment agréable car en plus de voir une Ivy souriante, nous avions aussi la chance de voir les dents de Katherine McPhee.
Bombshell n'a pas tout de suite été facile à mettre en place. Entre les problèmes d'argent, de metteur en scène, de querelles de coulisse, de remaniment, … on pouvait évidemment croire que cela allait être un fiasco. Dans un sens j'aurais trouvé ça ambitieux de la part des scénaristes mais ce n'est pas du tout ce que l'on a envie de voir du coup, ils ne vont pas en profiter pour mettre les personnages dans cette situation. La direction artistique de Bombshell a plu à la presse qui en parle comme du musical de la saison (pendant que The Hit List sommeil encore, pour le moment uniquement). Tom est donc quelqu'un qui plait, mais comment peut réagir Julia alors qu'il commence à faire des choses de son côté. J'aime bien la rivalité qu'il y a entre les deux personnages car cela les anime enfin. Depuis le début de la série ils sont toujours les meilleurs amis du monde et l'on s'ennui donc terriblement. De plus, Debra Messing est vraiment ennuyeuse. Elle ne sert pas à grand chose et son personnage est un gros soupir du scénario.
Du coup, quand l'on créé quelques tensions de ce genre (qui permettent aussi au personnage de sortir de ses histoires de la première saison qui étaient une vraie catastrophe), Smash gagne des points. La grande question pour Eileen c'est de savoir comment la presse va répondre (et notamment le New York Times), le public également ou les ventes de ticket. C'est le futur de Bombshell qui est en jeu mais c'est un succès ce qui donne logiquement des années à Derek qui veut lancer The Hit List en même temps cette saison et être donc en concurrence frontale avec le musical qu'il avait dirigé mais qu'il a perdu en cours de route. C'est très intéressant pour le moment et j'ai hâte de voir comment cela va se dérouler étant donné que le prochain épisode pourrait bien être l'Opening Night de The Hit List (ce qui serait très logique finalement). Mais du côté de The Hit List les choses vont de mal en pis. Les affaires entre Jimmy et son frère me rappellent le pire de Gossip Girl (comme je vous le disais la semaine dernière).
Et c'est encore pire maintenant. En tout cas, je le vois comme ça. C'est dommage car je suis certain qu'ils auraient pu aller beaucoup plus loin avec cette série, et notamment éviter de tomber dans les personnages sortis de nulle part qui apporte des problèmes clichés (la cocaïne franchement, c'est pas très original comme idée). Dommage, j'avais envie de voir quelque chose d'un peu plus intéressant mais Smash ne semble pas aller forcément dans la direction que je veux constamment. Cet épisode était donc assez décevant d'un côté, mais se rattrape avec le reste. C'est donc comme marcher ses oeufs que de regarder un épisode de cette série. On ne sait jamais comment les choses vont se dérouler : l'oeuf va t-il s'écraser ou non ?
Note : 5/10. En bref, dommage de rester dans une médiocrité ambiante à cause d'intrigues clichées et sans intérêt.