FERRARI 599 HANDLING GTE
La route serpente entre les champs et les forêts, la voiture avec ses nouveaux réglages de châssis se laisse maîtriser, dompter, avec sérénité et pourtant je ne suis pas dresseur depur-sang.Une sortie de virage dégagée qui débouche sur une ligne droite, une main sur le volant carbone et cuir, l’autre sur la palette de droite, le 12 cylindres et sa cohorte de 620 ch hurlent jusqu’à 7600 tr/min. Toute la puissance des divas italiennes en un seul air d’opéra. Douce musique à vos oreilles de mélomane. Chers amis, gardez en mémoire que devant vous se cache, mais se fait clairement entendre, le moteur de la dernière "supercar" Ferrari, l’Enzo.Sanglé dans le baquet , vous faites corps avec l’une des plus spectaculaires Grand tourisme de la production automobile mondiale actuelle et pour moi, la meilleure produite à Maranello depuis de nombreuses années et ce, même si je garde de l’attachement pour la 456 GT. Un freinage appuyé, assuré par les freins carbone céramique de série, léger transfert de masse, la voiture se place, rétrogradage en seconde, le volant tourne, passé le point de corde, réaccéleration, glisse sous contrôle, petit rictus de plaisir... une belle manoeuvre !
Considérer que de simples réglages de châssis, comprenez par là que, suspensions, barres de torsions, réglages des voies, des trains, hauteur de caisse, peuvent paraître dérisoires, ce serait vous méprendre.Ferrari l’a bien compris, depuis la 360 Modena il n’y a pas que la course à la puissance pour améliorer les performances de ses voitures.Et le mythe du cheval cabré italien continu de courir...