Auditionné hier à l'Assemblée nationale par la mission Leonetti, chargée d'évaluer l'actuelle loi sur la fin de vie, Axel Khan n'a pas plaidé pour une loi pro-euthanasie, mais plus subtilement, pour que, lors du procès d'une personne inculpée pour euthanasie, il y ait systématiquement non-lieu :
"il faudrait considérer que cette mort donnée dans la solidarité est une transgression, exigeant donc une procédure, mais sans acharnement juridique".
C'est déjà le cas : on peut tuer son enfant handicapé impunément et en étant applaudi au tribunal.