suite du débat Acte III

Publié le 20 avril 2013 par Micheltabanou

en invitation à l'intelligence, à la réflexion, à l'ouverture et la responsabilité de certains qui sont bien empressés de s'oblitérer de leur obligations 

Le nouveau projet de loi de décentralisation dit acte 3 de la décentralisation n’a pas convaincu et le mécontentement des élus locaux aura forcé le Gouvernement à revoir sa copie.

Le projet est retiré, et la nouvelle vague de décentralisation fera l’objet de trois textes distincts. Un premier sur les métropoles, un deuxième sur le rôle des régions et un troisième pour les compétences et les solidarités territoriales. Seul le premier des trois nouveaux textes est désormais annoncé, avec une soumission au Sénat pour le printemps.

Le texte sur lequel planchait le Gouvernement n’avait jusqu’alors convaincu personne et engendré l’opposition de tous, élus socialistes compris !

Conscients de la dangerosité de la collectivité unique, en Alsace, les électeurs se sont montrés méfiants face à un projet qui n'apportait aucune solution concrète à leurs préoccupations, bien au contraire ! Ce référendum a été organisé dans des conditions démocratiques particulièrement inquiétantes dans le but d’obtenir un vote favorable et d’imposer la collectivité unique en Seine Maritime et en Haute Normandie…

Le débat sur l’acte 3 de la décentralisation doit permettre de repenser le rôle de l’Etat en réinventant le mode de partenariats avec les collectivités et en arrêtant de faire financer au niveau local ce qui est décidé à l’échelon national. Je pense pour ma part que les communes doivent être renforcées, non pas parce que la commune serait un dogme indépassable mais tout simplement parce que la commune est :

- le premier lieu de proximité et de solidarité, - le lieu historique de la démocratie participative, - et le lieu unique où l’humain, l’urbain, le péri-urbain et le rural ont une chance de se réconcilier. Nous avons besoins de multiplier les aides aux populations et surtout nous devons refuser la concurrence entre les territoires. Nous avons besoin de coopération et de solidarité des territoires, de services publics modernisés et d’implantations d’entreprises sur nos territoires génératrices d’emplois. Aborder l’Acte III de la décentralisation, rechercher une nouvelle organisation territoriale afin de trouver des marges de manœuvre pour réduire la dépense publique n’est pas acceptable. En revanche il s’agit de repenser nos territoires dans leur organisation administrative en réconciliant la société civile avec l’action politique et conforter dans tous les domaines les habitants dans leur contribution citoyenne.