Critiques Séries : Zombieland. Saison 1. Pilot.

Zombieland // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Je n'ai pas de mots. C'est un véritable affront fait au film Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer où Woody Harrelson et Jesse Eisenberg étaient excellents et drôles. Je n'attendais pas grand chose de la part de cette adaptation en série, bien que l'on doive le scénario de celle ci à ceux qui ont créé le scénario du film. Du coup, raison de plus de se demander pourquoi le film est bon et la série est naze. Alors que tout le monde se met à lancer des séries, Amazon s'est dit qu'il fallait aussi se laisser tenter par l'expérience. Bien que je trouve l'idée honorable, je ne suis pas certain que Zombieland était une bonne idée. D'une part car il y a aura prochainement un Bienvenue à Zombieland 2 (et que cela fait forcément de la mauvaise publicité pour le film), et d'autre part car le film se suffisait à lui même tout simplement. Il n'était pas nécessaire de nous re-raconter l'histoire dans une version bien mauvaise et manquant cruellement d'humour (car c'était pourtant le créneau du premier volet de la saga cinématographique).
Série adaptée du film Bienvenue à Zombieland. Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...
Pourtant, Amazon a fait appel à Eli Craig pour réaliser ce premier épisode. Autrement dit le réalisateur du très bon film d'horreur Tucker & Dale fightent le mal. Le plus gros problème que j'ai eu c'est vraiment le casting. Notamment vis à vis de Tallahassee incarné par un certain Kirk Ward (Tenacious D, Les seigneurs de Dogtown). Mauvais comme un cochon il incarne son personnage de façon très clichée. J'ai trouvé l'acteur beaucoup trop éloigné de ce personnage que j'avais pourtant bien aimé dans le film. Je sais que je ne fais que des comparaisons avec le film, mais il m'est impossible de ne pas en faire. Surtout après l'affront qu'est ce premier épisode. Mais pourtant cela débutait assez bien. J'ai trouvé la scène d'introduction efficace. C'était très fort dans le too much mais amusant et cocasse. C'est bel et bien le seul moment durant l'épisode que j'ai trouvé réellement sympathique. Alors certes, il ne fallait pas attendre grand chose de la part de Zombieland mais tout de même. Quand on voit la scène d'ouverture, je me suis dit que c'était ça que j'aurais aimé voir tout au long de l'épisode.
Mais non, avec dans le rôle de Columbus le petit Tyler Ross (Boss) nous avons là encore un exemple de mauvais choix de casting. L'acteur est à la fois transparent et insipide. C'est dommage car Jesse Eisenberg était vraiment excellent dans le rôle titre du film. Par ailleurs, derrière toutes les têtes inconnues de ce pilote il y avait aussi quelques visages familiers comme Maiara Walsh (Switched at Birth, Lolita Malgré Moi 2, Desperate Housewives) qui incarne le rôle de Wichita. Bel et bien le seul intérêt personnage de ce premier épisode. Finalement, je ne retiens pas grand chose de ce premier épisode de Zombieland. Je suis à la fois entre le dégoût et la déception. Car d'un côté c'était vraiment nul, et de l'autre c'était assez sympathique comme introduction (je parle des deux premières minutes de l'épisode bien évidemment). La grande question est de savoir si Amazon commandera une saison (car oui, ce sont les pilotes qui auront le plus de reviews positives qui seront commandés en série par la suite).
Note : 1/10. En bref, beaucoup trop vide, rasoir et ennuyeux. Malgré une bonne introduction et un scénario signé par les scénaristes du film, on n'a pas l'impression d'être dans le même monde.