Apparu entre le 19 février et le 14 Avril dernier à Shanghai, le nouveau virus aviaire a entraîné dans plupart des cas une maladie respiratoire grave. A ce jour, 17 patients sont décédés ce qui porte le taux de létalité à 20%.
Les autorités sanitaires chinoises ont mis en place une surveillance épidémiologique accrue auprès des centaines de contacts des patients infectés par le virus. Le secteur de la santé animale a intensifié sa recherche, en partenariat avec l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur les sources et les réservoirs possibles du virus. Les marchés aux volailles ont été fermés dans les zones touchées. Sur près de 50.000 analyses effectuées sur des oiseaux, seuls 39 échantillons se sont avérés positifs pour le virus de la grippe aviaire H7N9. La surveillance de la propagation est donc extrêmement difficile, d’autant que le virus n’entraîne aucun signe d’infection sur les volailles.
L’hypothèse d’une propagation géographique rapide est sérieusement envisagée par les autorités sanitaires chinoises qui ont distribué des kits de test à plus de 400 laboratoires chinois répartis sur le territoire. L’importation de cas humains à l’extérieur de la Chine n’est pas exclue, précise l’ECDC. L’OMS ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée et ne recommande pas non plus l’application de quelconques restrictions aux déplacements ou aux échanges commerciaux.
Source: ECDC Epidemiological update of 18 April: avian influenza A(H7N9) virus in China (Schéma WHO Collaborating Centre for Reference and Research on Influenza)