Je retrouve mon petit village après quelques temps passés en ville. L'harmattan commence à souffler fort et il fait relativement chaud. Cette semaine m'a permis de rencontrer tous les groupements du village, c'est à dire les éleveurs, les jeunes argriculteurs, le groupement masculin, le groupement féminin et la troupe de danseurs.j'ai aussi rencontré par deux fois le maire et "les élus". Tous les soirs je retrouve mon petit groupe d'enfants devant ma porte. Ils me permettent de comprendre beaucoup, tout ce que les adultes ne disent pas. J'en profite pour comprendre comment ils font pour reconnaître leurs bêtes qui èrent dans le village. ici il n'y a pas d'enclos mais si un enfant vois une bête il sait à qui elle appartient. ici ce sont les enfants qui s'occupent des animaux. De plus si vous entendez un âne pleurer sans pouvoir le voir, ce qui arrive très souvent il suffit de demander à un enfant et rien qu'au son il va vous dire "ca c'est l'âne de saïdou ou de Issaka". j'ai eu beau essayer de trouver une différence entre les pleurs des ânes mais pour moi ils sont encore tous pareils.
Autre chose tous les soirs à 20h il y avait l'appel à la prière (pour les musulmans)donc j'entendais au loin un homme crier (le premier jour je croyais que c'était de la musique).Il s'est avéré que c'était hamado qui criait tous les soirs. hamado fait parti de l'union et je n'aurais jamais imginé que c'était lui. Tout cela je ne l'aurais jamais su si les enfants ne me l'avaient pas dit.
Comme certains le savent j'ai emmené une lampe dynamo et une autre lampe dynamo qui me permet de recharger mon portable. Le samedi je reçois un appel de mes parents, j'étais dehors avec Ousmane, le cuisinier, et les enfants. à ce moment là je n'avais plus de batterie. Alors pour le plus grand plaisir de chacun nous avons tourné à tour de rôle pour recharger le portable pour que je puisse parler quelques minutes aux parents. C'était un bon moment,ça m'a fait beaucoup rire surtout qu'à la fin personne ne voulait arrêter de tourner.