Alors que l’action Apple était au plus haut il y a encore quelques mois, atteignant un plus haut historique en septembre dernier, c’est désormais à une spectaculaire chute que l’on assiste. En effet, l’action du groupe informatique a clôturé à New York jeudi sous la barre des 400 dollars pour la première fois depuis décembre 2011.
Le titre, qui avait déjà chuté de 5,50% la veille, a creusé ses pertes, terminant en baisse de 2,67% à 392,05 dollars à la Bourse de New York. Pourquoi une telle chute ?
Il semblerait que les investisseurs mettent en doute la capacité du géant informatique à maintenir ses parts de marché face à ses concurrents. Ceci a eu pour effet de faire plonger le titre de 26% depuis le début de l'année et de 44% depuis son sommet historique atteint en septembre 2012.
Entre les prévisions d'un chiffre d'affaires en forte baisse pour le trimestre en cours de l'un de ses sous-traitants, Cirrus Logic (principal fournisseur de puces audios pour les iPad et les iPhone), et l’information selon laquelle l'opérateur télécom américain Verizon Communications aurait activé environ un tiers d'iPhone de moins qu'au quatrième trimestre aux Etats-Unis, a suffit à faire paniquer les actionnaires.
En effet, "Cela implique que les ventes d'iPhone au premier trimestre de l'année ont été faibles", a souligné une note de Jefferies. D'ailleurs, alors que les activations d'iPhone représentaient 63% des activations de téléphones multifonctions chez Verizon au quatrième trimestre 2012, elles ne représentaient plus que 56% au premier trimestre 2013.
Pire : les analystes de BMO Capital Markets ont pour leur part abaissé leurs prévisions de bénéfice par action pour les exercices 2013 et 2014.
"De façon générale nous pensons qu'Apple doit faire un choix entre la poursuite de la croissance et la préservation de ses marges", ont-ils noté.