Un petit coup de fil du Dandy Slave et je suis ravie d’avoir entendu sa voie. D’avoir pu plaisanter gentiment de tout et de rien pendant quelques instants.
J’ai beau le savoir volage, séducteur et infidèle. Je continue de le trouver adorable et de l’apprécier sincèrement. Incapable de lui en vouloir de quoi que ce soit, je le sermonne sur son comportement, lui souhaite d’être plus sérieux, mais voilà, je n’ai pas envie de perdre cette drôle de complicité qui nous lie malgré tout.
Hop ! Me voilà repartie pour un tour de cogitation tout azimut sur les mecs, LE mec et mes goûts en matière d’Hommes…
Hum, est-ce que je ne serais pas en train de choper des goûts de luxe ? Des goûts de chieuse exigeante ? J’ai l’impression parfois de me faire trop difficile. Je ne sais pas, mais plus j’y pense plus je me dis que je suis attirée par une « catégorie » bien précise de types. Tellement précise qu’ils sont hyper rares et pas forcément à « ma portée » en quelques sorte.
De plus j’ai beau trouver ça particulièrement débile d’avoir une liste de « critères » bien définis ; je réalise que je n’arrive pas à m’en départir. Je vois bien où mes yeux se portent dans la rue, je vois bien qu’en l’absence de ces maudits critères les mecs que je connais sont pour moi comme des êtres purement asexués et ne peuvent à mes yeux dépasser le stade de l’amitié, de la franche camaraderie ou comme des frangins quand on est particulièrement proches.
J’ai cru que je pouvais m’intéresser à quelqu’un de « sympa, de gentil », changer le « profil » de mes amours potentiels.
Peine perdue !
En plus d’être incorrigible, je me demande si je suis aussi à 3 000 % irrécupérable et définitivement addict au même genre de mec.
Je croyais que tous mes ex étaient très différents et finalement non, pas tant que ça.
J’ai pu retrouver in fine un certain nombre de points communs :
grands / plutôt minces et sportifs / les cheveux et les yeux clairs / brillants et au moins 1 domaine où ils m’impressionnent / cultivés / sûrs d’eux (au moins en apparence) / avec de l’allure, de la classe
Bordellum !
Il paraît que les femmes auraient parfois tendance à rechercher chez leur compagnon un alter ego de la figure paternelle, n’ayant pas connu mon père, j’ai l’impression que je cherche à retrouver un type qui serait capable de m’éblouir autant que mon grand-père. Cet homme je l’ai aimé et admiré plus que tout. Quelque part je me demande si je ne serais pas en quête d’un homme que je pourrais trouver aussi exceptionnel que lui.
Entreprise hautement périlleuse !
En attendant je croise le chemin de séducteurs qui ont parfois fière allure mais pas sa bonté d’âme, ni sa générosité ;
je croise le chemin de mecs honnêtes et sincères qui n’ont pas son intelligence, ni sa classe ;
…
et je me demande si finalement je ne cours pas après une chimère.
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