Article source:sciences-fictions-histoires.com
Nous avons déjà parlé des nombreuses pièces archéologiques entreposées en vrac dans les remises du Padre Crespi (voir les deux liens ci-dessous) puis dans une petite église locale en Equateur, et de son avis sur leur origine sumérienne et asiatique, mais l’on vient de me rappeler un artéfact dont j’avais égaré tous liens et fait découvrir un nouveau, qui viennent augmenter un peu plus les doutes des chercheurs sérieux sur une non-connexion entre « l’ancien monde » et le« nouveau monde », c’est à dire principalement l’Asie (Mésopotamie, Hindus, Chine…) et îles du Pacifique… En effet, outre les sculptures, gravures et statuettes très semblables à leurs homologues mésopotamiennes ou chinoises pour certaines, visibles entre autres dans les liens ci-dessous, il existe des écritures découvertes en Bolivie, tout près du lac Titicaca, qui semblent bien attester d’un tel contact. Mieux, il s’agit de deux artéfacts puisqu’un autre a été trouvé plus récemment. Il n ‘empêche que, indirectement, cette découverte arrangerait bien une partie de la science officielle : celle qui prouve que les Pharaons Égyptiens usaient de cocaïne... et qui d’autres auraient bien pu le leur faire hériter sinon les Sumériens ou ce mystérieux Peuples guerrier de la Mer dont parlent plusieurs hiéroglyphes égyptiens qui faisaient les intermédiaires entre les continents ?
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-a...
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C’est au début des années 1950 qu’un paysan découvrit par hasard un grand récipient en pierre gravée. Il travaillait dans l’ancienne hacienda Chua, propriété de la famille Manjon, une zone entourant le Lac Titicaca. Il ressemblait à un grand bol à libation ou cérémonial et ne fut pas reconnu comme « représentatif » ou très intéressant, voir faux jusqu’à ce que l’archéologue bolivien Don Max Portugal Zamora apprenne enfin son existence, en 1958, par l’intermédiaire du Pasteur Manjon. L’archéologue baptisa le récipient « Fuente Magna », c’est à dire » la Grande Source « , et son sauvetage fut tout de suite entrepris. Le Général Armando Escobar Uria négocia lui-même la propriété en question à la famille du Pasteur, qui l’échangea contre une plus belle parcelle dans la zone de Sopocachi, près de la capitale.
N’étant pas spécialiste en écritures, Mr Portugal se contenta d’abord de restaurer les parties présentant des effritements et détériorations avec du plâtre, réparations assez mineures mais prolongeant l’intégrité du vase ou bol. Puis il tenta tout de même de déchiffrer l’écriture à l’intérieur du vase à l’aide d’un texte étudié par Don Franz Tamayo connu sous le nom de » Qellga Llippichi « , ainsi qu’une publication du Dr Dick Edgar Ibarra Grasso »L’écriture Indigène Andine » (HAM La Paz – 1953). Il ne réussit pas comme vous l’imaginez, et au bout de ses recherches honnêtes, conclus que l’écriture était sans nul doute de provenance de l’Ancien Monde. Le vase est confié à la garde du petit musée des métaux précieux pendant 40 ans. A la fin du 20ème siècle, plus grand monde se souvenait d’où provenait exactement la Fuente Magna ni son histoire réelle.
C’est en 2000 que les chercheurs argentin Bernardo Biados (Profesor de Colesur (Colegio Internacional del Sur) de La Paz – Bolivia y Catedrático de La Universidad San Francisco de Asís de La Paz) et bolivien Freddy Arce font un voyage sur place :
Le point de départ de cette étonnante découverte était de l’hébraïque, d’après l’apparence sinaïtique influencée par le cunéiforme, ou simplement des cunéiformes d’origine Sumero-Akkadienne ! Deux personnalités locales, don Armando Escobar Uria et don Mario Mercado Vaca Guzman ont veillé sur les découvertes avec beaucoup de restrictions jusqu’à très récemment car il n’y avait aucune aide de l’Etat.
Néanmoins, le travail s’est poursuivi sur ce qui est appelé « La Pierre de Rosette des Amériques », faute d’un meilleur nom. Si notre méthode de recherche tient, plusieurs choses sont à noter :
1 ) Nous avons affaire à un objet fabriqué en conformité avec la tradition mésopotamienne
2) Il comporte deux textes, un en cunéiforme et l’autre dans une langue sémitique probablement originaire du Sinaï et influencée par le cunéiforme.
3) d’après les symboles utilisés, nous serions devant un objet qui est de la période de transition entre l’écriture idéographique et le cunéiforme.
4) Chronologiquement, cela nous conduit à la période 3500/3000 av JC, la période suméro-akkadienne.
Une controverse est née à propos de l’écriture cunéiforme sur la Fuente Magna. Le Dr. Alberto Marini, le traduit et rapporte que c’était sumérien… Après un examen attentif de la Fuente Magna, le Dr Clyde A. Winters a déterminé qu’elle était probablement proto-sumérienne, qu’elle se trouve sur de nombreux objets de Mésopotamie. Une écriture identique a été utilisée par les Elamites appelée proto-élamite.
Le Dr Winters pense que les chercheurs n’ont pas été en mesure de lire l’écriture parce qu’ils ont refusé de la comparer aux autres systèmes d’écritures utilisées vers 3000-2000 ans avant JC comme le proto-élamite et le proto-sumérien. Lui, il l’a comparé à l’écriture libyco-berbère des proto-mandé utilisée dans le Sahara il y a 5000 ans (voir photos), et il affirme que cette écriture a été utilisée par les proto-Dravidiens (de la vallée de l’Indus), Proto-Mandé, proto-Elamites et les Proto-Sumériens.
Ces gens vivaient autrefois dans l’Afrique Centrale (YH : les Dogons maliens sont probablement concernés aussi a une période), jusqu’à ce que la désertification du Sahara s’étende vers 3500 AV JC. Rawlins a appelé les premiers habitants de la Mésopotamie des Koushites, parce qu’il croyait que les ancêtres de ces gens étaient les Koushites occidentaux de la littérature classique.
Le Dr Winters note que l’écriture libyco-berbère n’a pu être lue à l’aide de la langue berbère parce que les Berbères ne sont entrés en Afrique qu’à l’époque où les Vandales ont conquis une grande partie de l’Afrique du Nord. Et bien que cette écriture libyco-berbère ne peut être lue en utilisant la langue Berbère, elle peut être lue avec la langue Mandé. C’est parce que lesproto-Mandés (1) ont autrefois vécu en Libye, jusqu’à ce qu’ils migrent de cette zone vers la vallée du Niger en Afrique de l’Ouest.
pétroglyphes libyco-berbère, Sahara
(1) YH : légendes très intéressantes : Le Mandé, un des premiers États d’Afrique de l’ouest, d’après la tradition mandingue, est un pays dont les origines remontent à l’époque de l’Empire du Wagadou, érigé par les Soninkés.
Ce sont des chasseurs du Wagadou, qui fondèrent le Mandé, le pays Mandingue, notamment les ancêtres mythiques Kontron et Sanin, à l’origine des confrérie de chasseur Malinkés et Bambaras. Ce pays était réputé pour le grand nombre d’animaux et de gibier qu’il abritait, ainsi que sa végétation dense. Un territoire de chasse très prisé. Si Kontron et Sanin (2) fut le couple originel créateur des sociétés secrètes des Chasseurs, la fondation de l’empire soninké du Wagadou, appelé généralement empire du Ghana, d’après la tradition orale des griots soninké, est due à un personnage légendaire, Igo Khassé Dingka (ce qui signifie « gros vieil homme »). Dingka est l’ancêtre des Soninko. Lorsque Dingka arriva en Afrique de l’Ouest, dans la région où se trouvent aujourd’hui le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, il trouva sur place une nation d’agriculteurs, les Karos, qu’il réussit, lui et sa suite, à dominer. Les troupes de Dingka étaient d’excellents cavaliers et ils étaient armés de lances, épées, boucliers, armures de fer. La légende raconte que dans la région, un serpent à sept têtes nommé bida régnait en maître. Pour pouvoir installer l’État du Wagadou, Igo Khassé Dingka dut négocier avec le serpent bida. Le serpent accepta de laisser Dingka installer son empire à condition de lui donner tous les sept ans la fille la plus belle et la plus propre (vierge) du Wagadou. En contrepartie le serpent accorderait au Wagadou la richesse, l’or et la pluie pour les récoltes…
(2) YH : très parlant aussi, et éclaire même sur certaines situations politiques actuelles : « Les confréries africaines de chasseurs sont des sociétés, plus ou moins secrètes, réunissant des Chasseurs émérites. Ces sociétés internationales, répandues dans toute l’Afrique subsaharienne, n’ont aucun critère ethnique ou social d’affiliation, mais un code moral très strict. (ou prétendant s’y tenir !). La plupart des chefs d’État de l’Afrique médiévale (et encore, dans une certaine mesure de l’Afrique actuelle, comme l’a mis en lumière Ahmadou Kourouma dans son roman En attendant le vote des bêtes sauvages) sont issus de leurs rangs. » – (Wikipedia)
L’écriture Vai (3) a des signes similaires à la libyco-berbère, à celle de la Vallée de l’Indus,au Linéaire A de Crète, aux signes proto-Elamites et Proto-Sumériens. Ces gens parlaient une langue Vai Mandé. En utilisant les valeurs phonétiques de l’écriture Vai, le Dr Winters a été en mesure de déchiffrer celle de la Vallée de l’Indus et le Linéaire A. La langue sumérienne est étroitement liée à la dravidienne et aux langues mandé, et la proto-sumérienne, la libyco-berbère et la Vai sont similaires. Ainsi, il est possible de lire l’écriture sur la Fuente Magna en utilisant les valeurs phonétiques de l’écriture Vai. Après avoir transcrit les signes de Fuente Magna, il était capable de traduire l’inscription en utilisant la langue sumérienne.
(3) Bien que l’écriture Vai, tout comme l’écriture Mandé , sont assez récentes, les linguistes sont d’accord sur leur création à partir de symboles anciens et de la langue ancestrale, par des natifs reconnus.
En comparant les écrits et symboles de Fuente Magna avec l’écriture Vai, Winters trouve beaucoup de correspondances. Puis, après avoir consulté plusieurs ouvrages sur la langue sumérienne et le système d’écriture, par exemple, C.S. Ball, Chinese and Sumerian (London, 1913), et John A. Halloran, Sumerian Lexicon, il a réussi à déchiffrer l’écriture de la Fuente Magna.
Il a constaté que les inscriptions de Fuente Magna sont dans l’écriture proto-sumérienne, et les symboles sont plusieurs signes proto-sumériens réunis pour représenter des mots et des phrases. Il a présenté deux déchiffrements qui séparent les signes de Fuente Magna dans leurs parties constituantes afin qu’ils puissent être interprétés en utilisant les valeurs phonétiques de l’écriture vaï, et il a montré la séparation des signes Magna Fuente dans leurs parties distinctes.
Voici une translittération des inscriptions sur le côté droit de la Fuente Magna, en lisant de haut en bas et de droite à gauche.
1. Pa ge gi
2. Mi lu du
3. I mi ki
4. me su du
5. Nia po
6. Pa
7. Mash
8. Nia mi
9. Du lu gi
10 . Ka me lu
11 . Zi
12 . Nan na pa-I
Winters a ensuite donné la traduction suivante : vo : »(1) Girls take an oath to act justly (this) place. (2) (This is) a favorable oracle of the people.(3) Send forth a just divine decree. (4) The charm (the Fuente Magna) (is) full of Good. (5) The (Goddess) Nia is pure. (6) Take an oath (to her). (7)The Diviner. (8) The divine decree of Nia (is) , (9) to surround the people with Goodness/Gladness. (10) Value the people’s oracle. (11) The soul (to), (12) appear as a witness to the [Good that comes from faith in the Goddess Nia before] all mankind. »
» (1) Les filles prennent un serment d’agir avec justice en (ce) lieu. (2) (C’est) un oracle favorable de la population. (3) Envoie un décret tout simplement divin. (4) Le charme (la Fuente Magna) (est), pleine de bon. (5) Le Nia (déesse) est pure. (6) Faites un serment (pour elle). (7) Le Divin. (8) Le décret divin de Nia (est), (9) pour entourer les personnes atteintes de la Bonté / allégresse. (10) Valeur oracle du peuple. (11) L’âme (à), (12) comparaître comme témoin de la [bonté qui vient d'abord de la foi en la Déesse Nia] à l’humanité toute entière. «
Ensuite, la translittération des inscriptions sur le côté gauche de la Fuente Magna est la suivante:.
1. Tu ki a mash pa
2a . Lu me lu ki mi
2b. Pa be ge
3. Zi
4. lu na
5 . ge
6. du po
7. I tu po
8. lu mi du
Cette section a été traduit comme suit : vo : » (1) Make a libation (this) place for water (seminal fluid?) and seek virtue. (2a) (This is) a great amulet/charm, (2b) (this) place of the people is a phenomenal area of the deity [Nia's] power. (3) The soul (or breath of life). (4) Much incense, (5) to justly, (6) make the pure libation. (7) Capture the pure libation (/or Appear (here) as a witness to the pure libation). (8) Divine good in this phenomenal proximity of the deity’s power.«
« (1) Marque une libation (ce) lieu de l’eau (liquide séminal?) Et de chercher la vertu. (2a) (C’est) une grande amulette-pouvoir, (2b)(cette) place du peuple est une zone phénoménale de la puissance de la divinité [Nia]. (3) L’âme (ou souffle de vie). (4) beaucoup de parfums, (5) à juste titre, (6) faire la libation pure. (7) Capturer la libation pure (/ ou Apparaître (ici) en tant que témoin de la libation pure). (8) Une Déesse Bonne dans cette proximité phénoménale de la puissance de la divinité. «
Cette traduction des 3 panneaux d’écriture cunéiforme se lit ainsi :
»Aborde l’avenir (un) dote de la grande protection de la Grande Nia »
« La Divine Nia (sh) Etablit la Pureté, Etablit la Joie, Etablit la Réputation Morale (« cet oracle favorable pour le peuple pour établir la pureté et pour établir la moralité (pour ceux qui la cherche)
« [Utilise ce talisman (le bol de la Fuente) pour faire germer l'unique conseiller dans le temple »
"Le juste sanctuaire, oindre (ce) sanctuaire, oindre (ce) sanctuaire; Le dirigeant jure d'Etablir la pureté, un oracle favorable (et d') Etablir la moralité. [Oh Maitre du Culte] Ouvre la lumière unique [pour tous ceux qui] souhaite une vie noble ».
Source: Decipherment of the Cuneiform Writing on the Fuente Magna Bowl par Dr. C. A. Winters
Ce déchiffrement des inscriptions sur la Fuente Magna indique qu’il a été utilisé pour faire des libations à la Déesse Nia afin de demander la fertilité et à offrir des remerciements pour la faune et la flore abondante dans la région, qui ont permis à ces explorateurs sumériens de subvenir à leurs besoins en Bolivie.
Il est particulièrement intéressant que les gens de la Fuente Magna, aient appelé une Déesse comme Nia. Nia, c’est le terme linéaire A pour Neith. Neith est le nom grec de la déesse égyptienne Nt ou Neit, en sémitique Anat. Cette déesse était très populaire parmi les anciens peuples de la Libye et d’autres parties de l’Afrique moyenne, avant que ces personnes aient quitté la région pour s’installer dans la Mésopotamie, la vallée de l’Indus et la Crète minoenne.
Le Dr. Winters a noté que sa traduction des inscriptions de Magna Fuente soutient l’hypothèse de Awen Dawn que la Fuente a été utilisé dans la célébration de la religion à la déesse de l’ancien peuple de la Bolivie. Awen Dawn a reconnu que la figure de la Fuente Magna était dans une position de déesse, les bras ouverts et les jambes écartées, qui prend en charge la traduction de Winters . En outre, l’identification des symboles sur le bol par Awen Dawn, qui se rapportent à des signes européens de la Déesse Mère, reflète probablement l’influence précoce de la déesse Neith, sur la région de la Grèce et la Crète.
On croit que la Fuente Magna a probablement été conçu par des gens qui se sont installés de Sumer en Bolivie quelque temps après 2500 av.JC. Les Sumériens utilisaient des navires en état de navigabilité qui étaient connus pour naviguer vers le sous-continent indien lointain. Certains navires sumériens ont probablement fait le tour de l’Afrique du Sud et sont entré dans un des courants de la zone qui conduisent de l’Afrique à travers l’Atlantique vers l’Amérique du Sud et de là vers l’océan Pacifique. Ils ont ensuite recherché des zones sur le haut plateau de la Bolivie où la nourriture a été produite par les habitants locaux. Ces derniers ont tenu le bol en haute estime et sont pointilleux sur son transport hors de la zone. Il convient de noter qu’il y avait un défi à l’authenticité de la Fuente Magna par les sceptiques qui ont suggéré qu’il s’agissait d’une fabrication par des archéologues afin de gagner une attention internationale. Le soutien massif de la majeure partie de la communauté universitaire devait discréditer ces critiques, comme il l’a fait dans le passé lorsque des problèmes se sont posés à l’existence d’un écrit tout court dans les Amériques (par exemple, celles de la culture Olmèque et Maya).
Fuente Magna
Par l’anthropologue Mario Montano Aragón
Nous sommes rendu à Chua d’abord pour établir les références historiques, reconnaître les lieux, etc.…
En interrogeant les habitants, nous avons remarqué que personne ne connaissait le sujet. La fameuse Hacienda Manjon était inconnue, le fait est qu’il y a 6 Chuas, un vrai gâchis…
La seule solution restant était de discuter avec les anciens. Ils nous ont envoyés rencontrer un vieil homme de 92 ans, nomméllamado Maximiliano, mais lorsque nous sommes arrivés, sa femme, nous informa qu’il était à une réunion de paysans.
Un grand récipient de pierre, ressemblant à un bol à libation, connu sous le nom de Fuente Magna, fut découvert par hasard par un paysan de l’ex-hacienda Chua, propriété de la famille Manjon dans la zone entourant le Lac Titicaca à environ 80 kilomètre de La Paz. Le site de la découverte n’a été fouillé que récemment. La « Fuente Magna » n’a pas été exposée en Bolivie jusqu’en 2000. On considérait qu’il s’agissait d’un faux jusqu’à ce que nous commencions les recherches.
La découverte de la « Fuente Magna’ n’est pas à sa place. Elle est magnifiquement gravée dans un quartzite marron à l’intérieur et à l’extérieure. Elle révèle des motifs zoologiques et des caractères anthropomorphiques à l’intérieur.
Nous avons trouvé le rassemblement, Maximiliano était là. Le délégué de l’UNAAR l’interrogea sur le vase. Il ne se rappelait pas, alors nous avons décidé de lui montrer une photo de celui-ci, avec ses inscription cunéiformes, que j’avais prise avec moi. Il le reconnu immédiatement et l’appela par son nom « El Plato de Chancho » (Le Plateau du Cochon). Nous nous sommes presque évanouis lorsque le traducteur nous raconta l’histoire. C’était l’exacte copie de ce qui avait été publié. Il nous dit aussi qu’il serait mieux chez lui pour parler mais que pour le moment, il était à la réunion, que son frère en avait probablement un autre, qu’il y en avait plusieurs et indiqua même où la poterie avait été trouvée… et la bombe « Le bol a été trouvé ici » dit il en montrant une groupe de tacanas (cultures en terrasse) devant nous. Comme c’était la période des récoltes, le traducteur nous avertit de ne pas y monter tout de suite, parce que si la pluie, ou le blizzard arrivait, on nous considérerait comme porteur de malchance et on ne nous autoriserait plus à faire des recherches.
Dès notre retour de Chua, l’expert de l’UNAAR jeta un œil à la « Fuente Magna » au musée de l’or, il prit des mesures, releva les symboles, etc.…
Selon les textes anciens, Ni-ash (Nammu ou NIA) était la déesse qui a donné naissance au Ciel et à la Terre, à l’époque des Sumériens. Le bas-relief est à l’intérieur du vase, ce qui peut évoquer une grenouille (symbole de fertilité), selon certains chercheurs il n’est que la représentation de Nia, la déesse des Sumériens.
Les autres symboles sur les côtés de la bas-relief et à côté des incisions proto-sumériennes, ont été interprétés commequellca, la langue écrite de la civilisation de Pukara, mais n’ont pas été déchiffrés.
A l’extérieur du vase se trouvent quelques reliefs zoomorphes qui rappellent la culture Tiwanaku : poissons et serpents. Il est très probable que la Fuente Magna a été utilisé comme un vase sacré pour les cérémonies ésotériques évoquant le culte de la fécondité, et la poursuite de la pureté.
Voici la question: comment peut-on avoir des inscriptions proto-sumériennes dans un vase trouvé près du Titicaca, à environ3800 mètres au dessus du niveau de la mer, loin des dizaines de milliers de kilomètres de l’endroit où l’expansion de la civilisation sumérienne a eu lieu ?
A mon avis, la Fuente Magna est authentique et est l’un des objets antiques les plus importants au monde à travers lequel on peut voir le passé lointain de l’humanité, et leus voyages inter-océaniques.
Tout d’abord, n’oubliez pas que l’existence du Nouveau Monde était bien connue par les Phéniciens et les Carthaginois qui ont fait le tour de l’Afrique dans le premier millénaire avant le Christ, mais leur connaissance est venue des Sumériens, les gens sont souvent faussement associés aux « naissances de la civilisation. »
Les Sumériens sont connus pour leurs navires qui ont navigué à travers les canaux du Tigre et de l’Euphrate pour du commerce. Cependant, pas grand chose est connu au sujet d’une expédition des Sumériens, qui reposait sur l’île actuelle deBahreïn, où des fouilles récentes ont montré l’existence d’un port de commerce qui était actif dans le troisième millénaire avant JC. Dans les textes sumériens, le nom actuel serait Dilmoun Bahreïn, et à partir de là, les flottes sumériennes s’embarquaient pour l’embouchure de l’Indus, où elles remontaient le grand fleuve, atteignant Mohenjo-Daro afin d’échanger les tissus, l’or et de l’encens et du cuivre. Les bateaux sumériens pouvaient déplacer jusqu’à 36 tonnes.
Selon Biadós Bernardo, les Sumériens ont fait le tour de l’Afrique dans le troisième millénaire avant JC, mais une fois qu’ils ont atteint le Cap-Vert, ont trouvé le passage bloqué par les vents contraires qui soufflent sans cesse vers le sud-ouest. Par conséquent, ils ont été contraints de faire route vers l’Ouest à la recherche de vents favorables. Ainsi, ils sont venus, par hasard, au Brésil, sur les côtes du Piauí et du Maranhão. De ces points, ils ont exploré le continent grâce aux affluents du fleuve Amazone, en particulier de Madère et Beni ou en second le « Chemin de Peabiru » récemment étudié par les archéologues brésiliens.
Selon d’autres chercheurs, ils seraient venus d’abord par l’estuaire du rio Paraná, puis se sont décidés à remonter jusqu’à Chaco.
Aussi bien, les hauts plateaux andins, probablement en 3000 avant JC, n’avaient pas un climat froid. Ils se mêlèrent à la population Pukara qui était venue de l’ Amazonie (expansion Arawak), avec les gens Colla (dont les descendants parlent la langue aymara). La culture sumérienne a influencé les gens des hautes terres, non seulement à l’égard de la religion, mais aussi lexicalement. Beaucoup de linguistes, en effet, ont trouvé beaucoup de similitudes entre le proto-sumérien et l’Aymara.
Les Sumériens sont certains retournés à l’Ancien Monde rapporter de la cocaïne, qui a été trouvée également dans les momies de certains pharaons égyptiens.
Dernièrement, Bernardo Biadós et Freddy Arce ont analysé et étudié à fond le Pokotia monolithe, qui contient des inscriptions intéressantes sur le dos, qui peuvent également être liées aux voyages interocéaniques qui ont eu lieu avant le troisième millénaire avant J.-C.
Seule une étude comparative de la génétique, l’archéologie, la linguistique et les sciences épigraphique pourrait permettre d’atteindre dans l’avenir la véritable compréhension des relations entre les peuples antiques du monde, afin de dresser une carte détaillée de toute l’évolution humaine.
Source = Mario Montano Aragón + YURI Leveratto Copyright 2010
Le 04 janvier 2002, Bernardo Biados, Freddy Arce, Javier Escalente, Cesar Calisaya, Leocadio Ticlla, Alberto Vasquez, Alvaro Fernholz, Omar Sadud, Paulo Batuani et Rodrigo Velasco étudient le monolithe de Pokotia. Cette découverte et les recherches faites par ces sientifiques sont supportées par l’honorable H. Enrique Enrique Toro, Président à l’époque du Congrès de Bolivie. Au début, on pensait qu’il n’y avait d’inscription que sur les jambes de devant, un nouvel examen a indiqué qu’il y avait aussi une inscription sur le dos de la statue et une autre juste en dessous de la main gauche.
Le monolithe Pokotia est une statue de pierre anthropomorphe, d’environ 170 cm, qui a été découvert vers 1960 sur le site de Pokotia, à 2 km de la ville de pierre de Tiahuanaco.
Malheureusement, il n’était pas possible de revenir à l’endroit exact où le monolithe avait été trouvé, car cela aurait permis une étude stratigraphique encore plus sérieuse. Dans tous les cas, l’analyse de la statue peut dire qu’elle appartient à unepériode antérieure à la civilisation Tiwanaku classique. À mon avis, le monolithe Pokotia aurait été sculpté dans unepériode précédant la floraison de la civilisation Pukara.
Selon la langue officielle, le terme vient du quechua et signifie Pukara « la force ou le lieu stratégique » où vous pouvez surveiller une vallée ou la confluence de deux rivières.
La civilisation de Pukara a été centrée sur la citadelle fortifiée qui est située à 61 kilomètres au nord de Juliaca dans le département de Puno. Cependant, le terme Pukara est si commun dans le nord des vallées du lac Titicaca (le site et aussi à Poquera Pusharo pétroglyphes, située loin sur la rivière Palotoa, la Mère de Dieu), ce qui conduit, à priori, à découvrir l’origine de la civilisation Pukara dans l’Amazone.
Probablement un peuple indien d’origine Arawak se dirigea vers les montagnes autour du VIème millénaire, afin d’échanger leurs produits. Certains d’entre eux se sont arrêtés dans les montagnes et, se mêlant aux indigènes originaires de Colla, les ont initié aux cultures Qaluyo et Chiripa (également mis en évidence dans les Quiaca pétroglyphes, très similaires à Pusharo), et successivement la civilisation de Pukara.
L’endroit où a été trouvé le monolithe Pokotia a été reconnu par certains chercheurs comme un lieu sacré ou un oracle.
Selon l’universitaire Clyde A. Winters, il y a plusieurs inscriptions sur le monolithe Pokotia (proto-sumérienne d’origine), mais les plus importantes sont en dessous des mains (qui sont pris en charge sur les cuisses) et la dorsale (dos de la statue).
Déchiffrement des inscriptions sur le devant le côté du Monolithe de Pokotia par le Dr C.A. Winters.
Les signes de Pokotia se trouvent sur le devant de la statue et sous ses mains et sur ses cuisses droite et gauche. Les symboles sur la statue de Pokotia se lisent de haut en bas et de droite à gauche. Les signes ont une valeur syllabique.
Traduction:
Distribue / l’ouverture de l’Oracle à l’humanité. /Proclame [que] la progéniture [de Putaki doit] témoigner de l’estime. / Appréciez le culte. [Tous] témoins du décret divin. / Envoyez le devin saisir la parole [de l'oracle] pour faire apparaître clairement la norme idéale [pour vivre, comme un guide pour l'humanité]. [Citoyens] témoignez en faveur de cet être humain pour créer la sagesse [pour toute l'humanité] et envoyez (un exemple de bon] moralité. [Vraiment] !
Il y a une inscription supplémentaire sur le côté gauche de la statue.
« Le Devin proclame la phénoménal profondeur de cette région; du pouvoir de la divinité, pour investir l’homme de sagesse « .
Sur le côté droit de la statue de Pokotia, il y des inscriptions qui paraissent gravées dans un cartouche qui indique le nom de l’oracle. Ci- dessous l’inscription:
« Le bon Putaki, un homme sage et aïeul de (beaucoup) de personnes »
Il y a une inscription supplémentaire sur le côté droit de la statue :
» Faîtes serment de témoigner de la réputation et de la sagesse. Témoignez du pouvoir de la divinité [qui a fait de vous] une âme juste ».
Déchiffrement des inscriptions sur le dos et le côté du monolithe de Pokotia par le Dr. C. A. Winters
Les inscriptions sur la statue de Pokotia sont écrites en langue sumérienne. Les signes utilisés pour écrite le message sur le monolithe de Pokotia sont des symboles Proto-sumérien sans ligature.
L’inscription sous la main de la statue de Pokotia est très intéressante:
» L’oracle Putaki conduit l’homme à la vérité. (Cet) estimé (et) précieux oracle fait germer l’estime, (maintenant) témoignez (de son) évasion ».
Le déchiffrement de l’inscription arrière de Putaki est ci-dessous. L’écriture sur le dos est en proto–sumérien. La langue utilisée pour lire les inscriptions est le sumérien.
« Proclame l’établissement du moralité. Le père fort (Putaki] pour envoyer la divination. La sagesse puissante (dans ce) phénoménal secteur du pouvoir de la divinité. Capturez le discours (de l’oracle). (L’oracle est) puissant pour le bénéfice et la nourriture de la germination de la moralité. Etres humains ; Proclamez le bienfait (de l’oracle) ».L’oracle s’ouvre beaucoup (pour le bienfait de tous)
« La norme idéale (est l’) oracle (de Putaki). (Cet] oracle est (dans) un domaine phénoménale de la puissance de la divinité » Distribuez à toute l’humanité (le décret divin). Piéger une portion (de la) voix pure. (L’oracle) envoie la joie. Agitez la bouche (de l’oracle) pour envoyer la divination. Le devin parle bien.«
Ou
« La norme idéale (est cet) oracle. (cet) oracle (donne) le décret divin. Distribue à toute l’humanité (le décret divin). Piéger une portion (de la) voix pure. (l’oracle) enverra la joie. Agitez la bouche (de l’oracle) pour envoyer la divination. Le devin parle bien. «
» Le décret divin devient visible et scintilla (de la propre) bouche (de l’oracle) Agitez l’oracle pour envoyer (maintenant) la sagesse et la moralité. Ouvrez (l’oracle) pour distribuer le décret divin (car pour tous il est) légitime et juste Bon. Envoyer la subsistance du pur oracle. Tiens-toi droit (oh oracle) pour apparaître comme un témoin parlant de pureté. L’oracle (de Putaki) s’ouvre et envoie la joie et la moralité « .
» (Putaki) parle (en) mesure véritable, envoie la joie (pour tous) envoie la nourriture. (L’oracle de Putaki est) le père la sagesse (et) le bienfait (de tous). (L’oracle) devient un témoin visible du décret divin et de la connaissance. Ce pur oracle dit le décret divin et le fait un témoin visible (du pouvoir de la divinité). »
Voici une comparaison de Pokotia (à gauche) et des représentations monolithiques de Tiahuanaco. Les idoles sont soit assises soit debout. Dans les deux cas les mains sont placées sur le côté des statues. Les mains de l’idole assise sont posées sur ses genoux.
Commentaire
Les inscriptions sur le dos de la statue de Pokotia définissent le rôle de l’oracle de Putaki dans la communauté. Il semblerait que le peuple devait reconnaître l’oracle comme une source de vérité et de bonne nouvelle. Son rôle supplémentaire était d’établir la justice, la sagesse et la bonne moralité parmi les membres de la communauté qui devaient utiliser l’oracle pour communiquer avec les dieux.
Tout au long de cette inscription l’oracle de Putaki est appelé le « père ». Par exemple il est écrit dans la colonne 1 : « Proclamez l’établissement de la moralité. Le père fort (Putaki) envoie la divination ». Et dans la colonne 4, nous découvrons que Putaki est le père de la sagesse et le bienfait de tous. Ce qui suggère que Putaki était reconnu comme le grand ancêtre des oracles de la région.
Cela suggère que les descendant de cet oracle était probablement situé dans d’autres parties du Pérou et de la Bolivie, où les gens allait pour deviner le futur, communiquer avec les dieux ou les ancêtres ou plus simplement obtenir la bénédiction et la bonne parole de l’oracle.
Source: Decipherment of the Back and side inscriptions on the Pokotia Monolith
by Dr. C. A. Winters
Il y a aussi une nouvelle traduction des inscriptions de la dorsale du monolithe Pokotia. Il s’agit d’une interprétation de quellca pictographique, l’ancienne langue des hauts plateaux andins, peut-être parlé par un petit cercle de prêtres dans la culture Pukara ou du Tiahuanaco classique .
Selon cette interprétation, basée sur des calculs astronomiques, y compris les archéo-inscriptions situées à l’arrière du monolithe signifie:
« Dans le temps où Manco Capac et Mama Ocllo ont quitté les eaux du lac Titicaca, apparut dans le ciel une nouvelle étoile juste à côté de la Croix du Sud. Par la suite, l’étoile devient plus petite, puis a disparu du ciel. Elle était en l’air sur les montagnes à l’horizon entre deux montagnes, et se mit à briller au troisième jour du quatrième mois.«
Selon cette interprétation, par conséquent, la partie dorsale du monolithe porterait sur l’explosion d’une supernova, tout comme la célèbre légende de Manco Capac et Mama Ocllo disant qu’ils avaient quitté ou étaient«nés» du lac Titicaca.
Après avoir analysé à la fois la fuente Magna et le monolithe Pokotia, je vient juste dire que les deux résultats sont authentiques et contiennent deux inscriptions proto-sumériennes et quellcas. YURI Leveratto Copyright 2010
Source : http://www.faculty.ucr.edu/~legneref/archeol/fuentema.htm + http://www.yurileveratto.com/articolo.php?Id=97 + http://www.toutelaverite.org/page/65/ + http://www.faculty.ucr.edu/~legneref/biados/fuentmag.htm
Etonnant, un autre artéfact de pierre a été trouvé en Bolivie, à Oruro, et il contiendrait des inscriptions semblables à celles du Disque de Phaistos.
Michael White (from amateur epigraphy group :http://groups.yahoo.com/group/Precolumbian_Inscriptions) « I think the Oruro writing is similar to the script on the Phaistos disk. I also am of the opinion that both are related to Rongorongo and the Indus script. Solving one may solve them all.«