Mais cette journée d’interpellation citoyenne, je le crois, ne doit pas "uniquement" servir à évaluer le travail de nos élus locaux. Elle doit aussi servir à rappeler au président de la république( donc à l'Etat) ses engagements pour la ville de Rufisque. Surtout dans un contexte où le budget de la ville (7 milliards par an) s’avère insuffisant pour régler les maux dont souffre la vieille ville avec ses multiples problèmes environnementaux. Nous le savons tous, la reforme de la politique de décentralisation de l’Etat du Sénégal en 1996, marquée par le transfert de 9 compétences aux collectivités locales, rencontre une non concomitance du transfert des moyens financiers sans lesquels, l’exercice de ces compétences devient quasi impossible. Loin de moi ici, l’idée de dédouaner l’équipe municipale composée du maire Badara Séne et de ses 70 conseillers, car faisant parti de ceux qui jugent indéfendable leur bilan pour ces 4 dernières années à Rufisque. Je pense juste qu’il est temps, qu’ensemble nous, habitant de Rufisque, entamions une réflexion collective et endogène à fin d’impulser cette dynamique des interpellations citoyennes à d’autres sphères de décisions.
Mais cette journée d’interpellation citoyenne, je le crois, ne doit pas "uniquement" servir à évaluer le travail de nos élus locaux. Elle doit aussi servir à rappeler au président de la république( donc à l'Etat) ses engagements pour la ville de Rufisque. Surtout dans un contexte où le budget de la ville (7 milliards par an) s’avère insuffisant pour régler les maux dont souffre la vieille ville avec ses multiples problèmes environnementaux. Nous le savons tous, la reforme de la politique de décentralisation de l’Etat du Sénégal en 1996, marquée par le transfert de 9 compétences aux collectivités locales, rencontre une non concomitance du transfert des moyens financiers sans lesquels, l’exercice de ces compétences devient quasi impossible. Loin de moi ici, l’idée de dédouaner l’équipe municipale composée du maire Badara Séne et de ses 70 conseillers, car faisant parti de ceux qui jugent indéfendable leur bilan pour ces 4 dernières années à Rufisque. Je pense juste qu’il est temps, qu’ensemble nous, habitant de Rufisque, entamions une réflexion collective et endogène à fin d’impulser cette dynamique des interpellations citoyennes à d’autres sphères de décisions.