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These boots étaient pourtant faites pour marcher (mais il a fallu en trouver d’autres)

Publié le 19 avril 2013 par Elosya @elosyaviavia

My beautiful picture

Non, je ne vous parle pas de mes baskets Adidas, originales, colorées, parfaites et qui me suivent dans toutes mes pérégrinations pédestres depuis 5 ans maintenant et qui se trouvent en photo en une.

Non, moi je vous parle de mes boots achetées il y a quelques mois, mes chaussures spéciales automne-hiver-début de printemps.

Les talons sont flingués, en désespoir de cause, je les amène chez le cordonnier. Vu le prix annoncé pour les retaper, je me suis dit que je verrais ça plus tard, hein parce que bon, limite il valait mieux que j’en achète d’autres à ce prix là.

Mes bottes pour l’hiver n’étant plus adéquates pour le temps actuel, mes chaussures d’été, un peu trop ouvertes. Je suis allée voir en boutique si j’y étais plantairement parlant. J’y suis allée à reculons n’est ce pas, le choix de chaussures, c’est une putain de corvée pour moi. La quête perdue d’avance.

Trop d’obstacles font périr ma motivation.

La vendeuse relou. Elle vient et s’exclame aussi fort qu’elle le peut (je la soupçonne d’avoir tenté se faire  entendre par les gens au fond de la boutique) que « ça c’est beaucoup trop petit », « vous avez VRAIMENT des pieds larges ma petite dame » et puis « ah non, mais la chaussure hein, faites attention à pas l’abîmer » « cette paire non plus, ne vous plaît pas…je sais plus quoi vous proposer, moi ». Dans ces cas là, je me sens juste mortifiée.

La vendeuse pas avenante d’une boutique place Clichy. Deux chaussures me tapent dans l’oeil. Elle me donne un 41 pour une paire et un 40 pour une autre. Le 41 bof, le 40 ça rentre, mais c’est pas encore ça. Je lui demande la taille au dessus et m’entend répondre que « ma chérie (regard condescendant) ça sert à rien que je prenne le 41, déjà ça n’allait pas sur l’autre ». Moi : « c’est pas du tout le même modèle, je vais essayer le 41″. Elle : « non, mais ça va être trop petit…ma chérie ». Je suis partie.

Le moment, OUI, mais non. Je pense avoir trouvé THE chaussure, mini budget, modèle à la mode, couleur top. C’est avec un mélange d’appréhension et d’excitation que je vais voir la vendeuse. Je lui demande ma pointure. Elle regarde, semble trouver un 41, elle sort la boîte et en fait non, c’est pas la bonne taille. Poof, faut recommencer à zéro.

La panique. Ce moment où le pied est rentré tant bien que mal et qu’il faut enlever la chaussure. Et là je m’aperçois que le pied est quelque peu coincé et que bizarrement, il semble vouloir vivre sa vie dans cette chaussure. Il s’agit d’expliquer calmement au pied que les choses ne peuvent pas se passer comme ça, tout en tirant dessus à fond pour qu’il laisse cette chaussure tranquille (et en prenant l’air détendu de la fille qui n’a pas le pied coincé dans une chaussure non, non, non, c’est faux). (D’ailleurs vous remarquerez que cela arrive souvent quand on essaye une paire hors de prix).

Le moment, j’ai un peu honte, genre, il y a cette paire en désespoir de cause parce que ce sont les seules (sur 10 paires essayées) qui ne me font pas mal aux pieds. Je les essaye et je me dis qu’elles sont pas trop mal (alors que 5 minutes avant, je les trouvais immonde et que j’ai essayé pour rire), qu’elles me vont bien, qu’elles donnent un nouvel élan à mon style et puis je vois deux filles qui les regardent sur le présentoir et qui commencent à se foutre de la gueule de cette paire. Je me démonte pas, je les prendrais. Puis plus tard d’autres filles viennent, les regardent, font des blagues, les jugent de mauvais goût et c’est là qu’elles me voient les essayer, on se regarde, mal à l’aise, elles s’en vont. Moi je me démonte pas…les 5ères minutes, après je les repose, bah oui c’est vrai qu’elles sont immondes ces chaussures.

Le moment auto-persuassion. Version officielle, je me dis qu’elles sont un peu justes, mais elles finiront par s’agrandir. Et puis la couleur est vraiment sympa, malgré son côté atypique. Le prix est vraiment plus important que prévu, mais il faut bien se faire plaisir ah ah (rire intérieur nerveux). Version officieuse, aïe, aïe, aïe, j’ai mal au pied, putain, non, mais c’est faux, elles ne s’agrandiront pas, je le sais. La couleur, cette espèce de truc caca d’oie, la vérité, ça n’ira avec rien de ma garde robe. Le prix, euh, non, mais ça va pas, allez hop je les repose en rayon, je verrais pendant les soldes.

Donc voilà de belles déconvenues entre moi et les chaussures. Et vous alors ? zêtes une chanceuse de la pompe ou bien ?

Ps : chui toujours aussi désespérée, si vous avez des marques ou des adresses de boutiques à me filer, je suis preneuse hein

;-)
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