Souvenez vous, le week-end fin Février, où il faisait si froid. C’est ce week end là, que j’avais prévu de tester le Nikon D800E.
J’ai donc bravé le froid, pour une petite sortie photo dans Paris avec une amie. Le froid nous a tellement tétanisé, que la sortie n’a duré qu’une petite heure, et que l’heure suivante s’est déroulée autour d’un chocolat liégeois bien chaud.
Heureusement que j’avais déjà testé la bête à la maison avant, notamment pour me familiariser avec les règlages.
Venant d’un D700, le D800E est légèrement plus léger et plus petit. Mais cela reste une légère différence. La prise en main reste donc tout à fait confortable, qu’on soit un homme ou une femme.
Quelques fonctions ont cependant été déplacées :
- - les ISOs : placé sur l’arrière sur le D700, la fonction ISO du D800 et D800E est placée sur la molette, à gauche du boitier. Il faut juste modifier un petit peu ses habitudes
- - la fonction vidéo qui est maintenant présente au dos du boitier
- - La sélection du collimateur. Et oui, quand on rajoute des boutons pour la vidéo, il faut en déplacer d’autres Idem, ce n’est qu’une question d’habitude.
Autre changement, cela concerne la connectique. Et oui, maintenant le D800E accepte le format USB 3
Tout comme le test du Kit Studio Profoto, c’est mon chien qui m’a servi de cobaye
Associé à un bon objectif (dans ce cas, le 24-70mm), le couple a un résultat parfait. Un piqué exceptionnel, une rapidité, et un focus efficace.En extérieur, (et donc dans le froid), le D800E est un superbe boitier. Son ergonomie proche du D700, fait que je me suis sentie tout de suite à l’aise avec le boitier. Je n’ai pas eu besoin de chercher pendant 2h mes fonctions, l’interface et les feedbacks (histogramme, information sur la surexposition et sous exposition…) sont donc similaires et donc tout aussi efficaces.
Ses 36 millions de pixels, qui ont souvent fait débat, peut être également vu comme un avantage. Oui, 36 millions de pixels, c’est lourd… Cela prend de la place sur la carte mémoire… Ma carte mémoire de 32Go permettant de stocker jusqu’à 1500 Raws du D700, ne me permettait plus que de stocker 400 raws du D800E.
Cependant, un 36 millions de pixels, cela permet aussi de donner des possibilités de recadrer. Même si je pense toujours qu’il faut réfléchir au cadrage avant tout, et recadrer ne doit permettre que d’ajuster ses parallèles ou horizon, sauf que des vois, cela peut etre utile. Dans ce cas précis, je n’avais que le 24-70 et donc pas de zoom. La photo suivante a été prise en verticale, puis recadrée. Cela m’a permis de compenser l’absence de téléobjectif… Au final, la photo est de la même taille que celles sortant du D700. 12 Millions de pixels. Largement suffisant pour un agrandissement allant jusqu’à 1m40 de large
Mon test n’a duré qu’une semaine, mais j’ai adoré utiliser ce D800E.
Je ne peux pas aujourd’hui faire la différence entre un D800 et un D800E, notamment parce que je n’ai pas encore testé le D800. Cependant, que ce soit d’un point de vue ergonomique, au niveau des fonctionnalités et rapidité
Le D800 et D800E est sorti 4 ans après le D700. Les évolutions technologiques en 4 ans sont bien présentes sur ce boitier ! La vidéo, l’autofocus, le piqué, la qualité des photosUn beau boitier, un digne remplaçant du D700, et réel concurrent du D3S voir D4.
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