Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris, a inauguré lundi 15 avril la plus grande centrale photovoltaïque de la capitale, située dans le XVIIIème arrondissement sur le toit de la Halle Pajol (un ancien entrepôt de la SNCF en cours de réhabilitation).
Selon le dossier de presse de la mairie, les panneaux solaires (fabriqués par le groupe breton Armorgreen) couvrent une surface de 3500 m², la plaçant ainsi au « premier rang des centrales photovoltaïques urbaines de France« .
Si elle ne devait pas peser sur les finances de la municipalité et de la Semaest (société d’économie mixte de la ville), l’installation aura finalement nécessité un investissement de 1,9 millions d’euros « pour pallier le désengagement de l’Etat [la baisse du prix de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque sous le précédent gouvernement, NDLR], signifié à l’époque par la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet » a indiqué M. Delanoë lundi sur son blog.
Le « premier bâtiment à énergie positive de Paris« , qui produit l’électricité nécessaire au centre sportif et à l’auberge de jeunesse installés dans ses murs, rentre dans le cadre du Plan Climat de Paris, qui s’est fixé d’atteindre 25% d’énergie renouvelable et de récupération d’ici 2020.
L’ensemble des actions prévues dans ce Plan Climat devrait permettre, d’ici un an, de recouvrir une surface de 50.000m² par quelques 200000 panneaux solaires. « On en est aujourd’hui à 25.000m² » a indiqué René Dutrey, adjoint en charge de l’Environnement.