C’est déjà le deuxième tour de que je fais, le troisième commence maintenant. Virage très serré en seconde, accélération franche, le compte tours s’envole jusqu’au rupteur 8400 tours/minute, 3ème, 4ème, 5ème, la ligne droite qui passe devant les stands est avalée dans un déchirement mécanique. A 150 m, freinage, les disques en céramique plantent la voiture, un coup de volant sur la gauche, la voiture obéit, la chicane passée, nouvelle ligne droite en descente, les 200 km/h me sautent au visage.Enchaînement droite, gauche, droite, droite et gauche, tout en rythme. Les 435 ch s’arrachent, ils poussent derrière les baquets. Légère glisse du train arrière, mais la nouvelle et très innovante suspension dynamique du moteur joue son rôle, motricité, efficacité, la ligne droite du Mistral déroule son ruban noir interminable, de quoi atteindre les 312 km/h, le grand droite de Signes à plus de 200 km/h, sensations garanties.Un morceau de bravoure pour pilotes avertis, gros freinage et c’est l’entré dans le double droit du Beausset, en troisième sur un filet de gaz, dérive et contre braquage en sortie de virage, un grand gauche, un point de corde à droite, une petite ligne droite, avant dernier virage à gauche. Du bruit et des émotions plein le casque. Nous voilà arrivés à la fin... pour un nouveau tour de plaisir.