George W. Bush, dont le mandat présidentiel expire en fin d’année, sans possibilité de renouvellement a assigné cette semaine, pour la première fois, aux Etats-Unis un objectif à moyen long terme pour réduire les émissions responsables du changement climatique d’ici 2025.
Sans annoncer de nouvelles mesures précises et contraignantes, il a proposé d’y parvenir en appliquant pleinement les textes américains existants, en encourageant les solutions technologiques et en favorisant le nucléaire et le charbon propre, mais sans évoquer l’apport des agrocarburants, dont même la Communauté européenne commence par en douter.
Le premier pays à réagir aux propos du président américain a été l’Afrique du Sud, qui les a jugé particulièrement décevants, en rappelant que sur cette question l’actuelle administration américaine est isolée par rapport à la très grande majorité du monde.