Généralement, ces travaux de re-rédaction web ont lieu dans le cadre d’une refonte de site web : il s’agit de remettre à jour les contenus, de les rendre plus percutants, de les harmoniser parce qu’ils ont été écrits par plusieurs personnes à des époques différentes, d’ajouter les balises html nécessaires, etc. Il peut aussi s’agir d’adapter pour le Web des contenus rédigés à l’origine pour du print.
Voici une petite check-list des actions à effectuer pour optimiser cette réécriture web :
1. Mettre à jour les contenus
Première étape, vérifier que tous les informations sont encore justes. Avec une attention particulière pour celles qui vieillissent le plus vite : les dates, les chiffres, les noms. Les produits de l’entreprise ont-ils changé ? Y a-t-il des références clients nouvelles ? Les documents à télécharger sont-ils toujours d’actualité ? Les liens fonctionnent-ils toujours ? Cette étape demande de bien comprendre la stratégie et les objectifs de l’entreprise pour pouvoir mieux analyser et hiérarchiser les informations.
L’astuce : disséquer les derniers supports de communication (rapports d’activité, communiqués de presse, plaquettes, fiches produits, journaux internes, etc.) qui fourmillent d’informations qui ne figurent pas sur le site web corporate.
2. Corriger et unifier les textes
C’est fou ce qu’on peut trouver comme fautes de frappe ou d’orthographe sur les sites web… Souvent ces sites ont été écrits à partir de copier-coller de documents divers intégrés par des développeurs pressés. Une fois ce premier « peignage » fait (orthographe, grammaire, code typographique) qui permet de mieux s’approprier les textes (et d’avoir moins mal aux yeux…), on peut commencer à les unifier pour qu’ils aient tous le même style, la même mise en page, la même longueur. C’est là où on ressent le besoin de créer des éléments qui reviennent systématiquement à toutes les pages : des documents à télécharger, des calls-to-action, des contacts.
L’astuce : créer une charte éditoriale qui récapitule les calibrages (nombre de signes pour un titre, de lignes pour un chapô, de mots pour un article), voire qui propose des modèles d’articles type.
3. Optimiser l’accessibilité pour les internautes
Mettez-vous à la place de l’internaute : quelles informations va-t-il rechercher en priorité dans la page ? Quelles actions va-t-il vouloir faire ? Cette analyse conduit généralement à « renverser » les textes pour remonter les éléments les plus intéressants en haut de la page (lire notre article « La pyramide inversée en rédaction web »). Portez une attention particulière à la formulation des liens pour que l’internaute sache précisément ce qui va se passer s’il clique dessus. Ajoutez l’extension (pdf, doc) et le poids (Ko, Mo) des téléchargements. Essayez de diversifier les contenus : des textes, mais aussi des photos, des vidéos, etc.
L’astuce : appliquer les conseils du référentiel de qualité web Opquast (lire notre article « Rédaction web : 20 bonnes pratiques qualité »).
4. Optimiser le référencement naturel
Il s’agit de placer les mots-clés de façon « naturelle » et optimale (lire notre article « Optimiser le placement des mots-clés dans une page web »). A commencer par les titres des pages (les fameux h1) qui remontent dans l’URL et les premières lignes du premier paragraphe : ce sont celles qui pèsent le plus lourd dans l’algorithme de Google. Ensuite, on en profite pour créer des intertitres en h2 (s’ils n’existent pas) et mettre les principales expressions-clés en gras. On rédige de façon systématique les balises html : les méta-descriptions de toutes les pages, les balises alt de toutes les images, les balises title de tous les liens. Enfin, on s’efforce de multiplier les liens à l’intérieur du site (maillage interne).
L’astuce : disposer d’une liste d’expressions-clés validées et hiérarchisées par un référenceur.
Et vous quelles sont vos astuces pour réécrire les textes pour le Web ?