Visite et shopping à Stone Town, la capitale de Zanzibar

Par Poulettenela

Aujourd’hui je vous emmène visiter Stone Town, la capitale de Zanzibar.

C’est une ville totalement hétéroclite car il y a eu de nombreuses influentes.

Les anglais et les portugais sont passés par là (oui oui, nous sommes partout).

Pour chasser ces colonisateurs, les habitants de Zanzibar ont fait appel au Sultan d’Oman (s’ils avaient su, ils se seraient peut-être abstenus…).

D’après notre guide, cette période est particulièrement sombre dans leur histoire.

Car Zanzibar a été pendant de très longues années une plaque tournante de l’esclavagisme.

C’est le premier lieu que j’ai visité à Stone Town et qui m’a carrément retourné les tripes : une église construite sur cette place maudite, où des esclaves étaient parqués comme des animaux dans des conditions inhumaines en attente d’être vendus et envoyés aux quatre coins du monde.

On se demande comment des « êtres humains » ont pu faire subir des atrocités pareilles à d’autres… (j’avais vu Django Unchained de Tarantino quelques jours avant, autant dire que j’avais vraiment des visions d’horreurs).

Mon gentil guide à la peau noire me racontait ces histoires sans grande émotion (l’habitude certainement), mais moi j’avais les larmes aux yeux et je voulais le serrer fort dans mes bras…

Nous sommes repartis la tête basse et presque honteux avec Poulet…

Place à la découverte du centre ville.

J’y ai vu un mélange de pleins de pays que je connais : un peu de la Havane à Cuba, un peu de Lisbonne, un peu de Marrakech…

Une ville qui a gardé les influences de tous les peuples qui y sont passés.

Ce qui est beau c’est que cette mixité est tolérée.

Zanzibar est habité par 90 % de musulmans. Les 10 % restants sont représentés par des catholiques et des indous.

Nous retrouvons des femmes totalement voilées en noir, influence du Sultanat de Oman très proche de l’Arabie Saoudite, mais aussi des femmes très colorées comme dans certains pays d’Afrique Noire.

C’est tout l’inverse de la Tanzanie où il y a 90 % de catholiques pour 10 % de musulmans.

Je n’ai d’ailleurs pas bien compris le lien entre les deux pays.

Dans mon esprit, Zanzibar appartenait à la Tanzanie, un peu comme la Corse chez nous.

Mais non, ils ont leur propre président et gouvernement.

La ville (et le pays dans son ensemble) ne sont pas pauvres à mon sens.

Il y a beaucoup de commerçants, les enfants sont tous scolarisés, les voitures en bon état.

Mais malgré tout il y a un véritable décalage de cultures.

Les maisons sont des cabanes proche des bidons ville, les gens habitent plutôt dans la rue.

Il est difficile de voir leur vie avec notre regard d’Européen. On transpose nos besoins aux leurs alors qu’il est impossible de comparer…

Zanzibar est connu – et reconnu – pour ces nombreuses portes.

Il y en a de toutes les influences.

Et en entrant dans l’une des ouvertures, on tombe parfois sur un havre de paix totalement magique…

Là, c’est un riad fait par un prince d’Oman…

Regardez le contraste entre les barques de pêcheurs et les yatchs des riches sultans…

Et le shopping alors ?

J’ai apporté plein d’épices dénichées au marché.

Mais j’ai aussi flashé sur de beaux tissus wax pour faire coudre de jolies robes.

En enfin, j’ai terminé ma visite de Stone Town dans la jolie boutique de Doreen Mashika, une créatrice locale célèbre dans de nombreuses fashion week.

J’ai craqué pour une manchette et un plastron que je montrerai très prochainement.

Les créations sont sublimes (et non vous ne rêvez pas, c’est bien une copie à l’identique du Chanel 2.55 en version wax !).

Par contre, les prix ne sont pas indiqués… J’imagine que c’est un peu à la tête du client…

Et voilà…

Les vacances sont finies…

Quoi qu’il en soit, c’est un pays que j’aurai beaucoup de plaisir à redécouvrir !!!!

Mon prochain périple, j’aimerai faire 1 semaine de safari en Tanzanie et ensuite bullage sur les plages sublimes de Zanzibar…