Tests chimiques pratiques par l’armee americaine sur certaines populations noires

Publié le 17 avril 2013 par Zafro @zafroland

(Etats- Unis) Il faut remonter à l’époque de la guerre froide pour se rendre compte que de nombreuses personnes de la communauté noire sont décédées inexplicablement ou ont péri suite à de nombreux cas de cancers. Aujourd’hui on découvre que des tests chimiques étaient pratiqués par l’armée dans les quartiers déshérités de St Louis et des environs.

St Louis – visages des années 50.

Après avoir appris que des tests ont été pratiqués dans leur région de St Louis, des habitants s’interrogent et se demandent si le gouvernement est aussi en cause.

Dans le milieu des années 50 la version officielle était que l’armée pratiquait des essais de fumée pouvant camoufler la ville de St louis en cas d’attaque aérienne russe. Mais en 1994 des langues se sont déliées et rapportaient que ces tests étaient en fait des essais chimiques. Cet endroit précis avait été choisi car il ressemblait de près aux villes russes que les américains prévoyaient d’attaquer. Ce qui avait été diffusé était une poudre fine nommée zinc cadmium sulfide.

Lisa Martino-Taylor, sociologue et chercheur au collège de St Louis-Meramec, avance la théorie que des essais radio-actifs auraient aussi étés pratiqués sur les populations pauvres. Si elle admet qu’elle n’a pas encore trouvé de preuve définitive, il n’en reste pas moins que les sénateurs américains interrogés à ce propos , ainsi que John McHugh le secrétaire des armées, n’ont pas souhaité donner suite.

Ces inquiétudes, mises sur la table en 1994 lors du congrès américain, amenèrent à une étude sanitaire. En 1997 il fut finalement dit que les habitants n’ont pas été assez exposés pour pâtir des tests de l’époque, tests difficilement admis par l’Etat et à demi-mots.

Pourtant des chercheurs se penchent sur la question et se demandent si ces tests de vérification ont vraiment été pratiqués dans la mesure où leurs demandes, notamment en termes de résultats, n’ont jamais reçues de réponse de la part de l’armée.

Pour Martino-Taylor, qui avait décidé de baser sa thèse à l’Université du Missouri sur ce complot, il est certain que l’armée tentait de développer une arme chimique en la testant sur les populations noires et désoeuvrées de la région de St louis de l’époque. Les habitants d’un certain âge eux, n’oublient pas toutes les morts inexpliquées qu’ils ont connu au fil de leur vie.

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