Et passer mes soirées dans le joyeux brouhaha des bodegas, nourri de rires et de mots lancés à la galeries, de tintements de verres d’entrechoquements de couverts et d’assiettes.
Je veux bousculer être bousculée de retour, me glisser sur une chaise, ou rester debout et m’accouder à une table, et discuter, échanger avec des inconnus, de ceux que l’on ne revoie jamais, mais que l’on devine et qui nous changent.
Je veux pour quelques euros me nourrir de mets simples et savoureux, au grès de mes envies, de ma faim, sans que rien ne me soit imposé, sans impératif horaire, sans contrainte protocolaire.
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