Jean-Marc Ayrault: «je relève le défi du redressement»

Publié le 17 avril 2013 par Letombe


Jean-Marc Ayrault sur Jérôme Cahuzac : "Il y... par franceinter
Invité de France Inter, le Premier ministre est revenu sur la politique engagée par le gouvernement pour redresser la France. Jean-Marc Ayrault a aussi répondu aux questions  des auditeurs sur la réforme des allocations familiales.

EN 11 MOIS, ON NE PEUT REDRESSER UNE SITUATION DÉGRADÉE PENDANT 10 ANS

Le Premier ministre a tout d'abord souligné qu'il ressentait sur le terrain un grand potentiel de mobilisation auprès des salariés, des cadres, des ingénieurs, des chefs d'entreprise et qu'il avait «la conviction profonde que nous pouvons réussir» :

Je suis sur le terrain. Il n'y a pas une semaine où je ne vais pas dans les différentes régions de France. Je vois les gens sur le terrain. (…) Je sens un potentiel qui est prêt à se mobiliser. Le gouvernement a engagé des réformes (…) pour que ça produise ses effets, il faut un peu de temps.

Jean-Marc Ayrault a rappelé que les résultats ne pouvaient arriver en 11 mois alors que la droite avait dégradé pendant 10 ans la situation du pays:

Nous avons une dette publique. Cette dette publique nous pénalise chaque jour. (…) On part du réel: une situation extrêmement dégradée depuis 10 ans. Nous sommes là depuis 11 mois. En 11 mois, je ne peux redresser une situation dégradée à ce point.

Et d'ajouter que toutes les réformes étaient orientées vers un seul objectif, celui de «sauver notre modèle social et républicain».

UNE POLITIQUE VOLONTAIRE POUR LA CROISSANCE

Interrogé sur la publication des prévisions de croissance du FMI hier, le Premier ministre a rappelé que les prévisions du gouvernement étaient avant tout volontaristes plus qu'optimistes, basées sur les prévisions de l'Union européenne:

Nos réformes finiront par avoir un impact sur la croissance. Nos prévisions sont moins optimistes que volontaires !

UNE RÉFORME POUR RENDRE LES ALLOCATIONS FAMILIALES PLUS JUSTES

Jean-Marc Ayrault a confirmé que la réforme des allocations familiales entrainerait une baisse des allocations pour les 15% des bénéficiaires les plus aisés. Puis de réaffirmer:

On gardera l'universalité des allocations familiales, c'est-à-dire que toutes les personnes auront des allocations familiales. (…) Mais à partir d'un certain niveau de revenus, ça sera progressif.

Cette réforme permettra par ailleurs de ramener à l'équilibre la branche famille de la sécurité sociale à l'horizon 2016 afin de sauvegarder notre système de protection sociale.

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