Le Testament de Google.
Nous vous en parlions la semaine derniere, de nombreux sites pour gérer vos réseaux sociaux après votre mort voient en ce moment le jour. Cette semaine c’est Google qui se la joue « post mortem » en dévoilant son testament. Chez iProtego nous l’avons testé, la chose est simple il suffit de se connecter et de se rendre ici.
Comme toujours Google a pensé à tout, il vous faudra d’abord indiquer votre numéro de téléphone et/ou une adresse mail de secours pour qu’il puisse vous avertir avant que votre testament concernant vos comptes Google soit mis en place.
Ensuite deux possibilités s’offrent à vous : définir une ou plusieurs personnes qui pourront accéder à vos comptes ou supprimer automatiquement le compte.
Si vous choisissez la première possibilité les étapes sont les suivantes :
Etape 1 : Choix de la durée d’inactivité requise, allant de 3 mois à 1 an.
Etape 2 : Choix du contact de confiance (jusqu’à 10 possible) vous pouvez spécifier pour chacun si vous voulez ou non qu’il accède à vos données personnelles.
Ici par exemple: [email protected]
Etape 3 : Choix des comptes auxquels la personne choisie pourra accéder.
Etape 4 : Le message que vous souhaitez adresser à cette personne.
La procédure est simple et l’idée est bonne car à l’heure ou une grande partie de notre vie se trouve sur les réseaux sociaux il est temps de penser à ce qui sera fait de tout cela quand nous aurons trépassé !
C’est une bonne initiative de la part de Google, à quand la même chose sur nos autres réseaux ?
Google Person Finder
On continue sur Google, et oui encore, il est vrai que les récents événements le concernant n’était pas fameux : critiqué, pointé du doigt par la Cnil… Et pourtant cette semaine il remonte dans notre estime, tout d’abord avec son testament et dans un deuxième temps avec son « Google Person Finder ». Déjà mis en place en 2010 lorsque le seisme à frappé Haiti, cette application permet de retrouver ses proches en postant des recherches et également de donner des informations si on en a. La réactivité de Google est a tout épreuve et fut la bienvenue en ce jour du Lundi 15 Avril, après les explosions durant le marathon de Boston.
Spotted: Facebook n’est pas un lieu public
Le débat sur liberté d’expression sur les réseaux sociaux est relancé. La cour de cassation a tranché, selon elle, un profil Facebook n’est pas un lieu public, tout propos émis sur son mur Facebook est donc d’ordre privé et on ne peut donc pas nous en tenir rigueur. Evidemment la personne ne doit pas avoir un nombre d’ « amis » trop élevé (aucune limite chiffrée n’est établie) et le profil ne doit pas être ouvert au public.
Ici la page « Spotted RTM Marseille »
Cependant à l’heure ou la cour de cassation tranche en faveur des petites gens (l’employé qui critique son patron ou son entreprise sur Facebook…) se développe en parallèle des pages que l’on appelle « spotted ». Spotted c’est un concept simple, dont l’idée est certainement venu des séries américaine, celui de poster anonymement des messages laissés par des personnes par message privé. Cela se décline à l’infini lycée, université, même la RTM (régie des transport marseillais) en possède un aujourd’hui. Les messages postés sont souvent des déclarations d’amour ou un moyen de trouver une personne croisé dans la rue ou les couloirs, rien de méchant à prioris. Les choses ont pourtant dérapé pour le lycée Émile-Zola, à Rennes avec un « hard spotted ». Ici les messages sont vite passés aux insultes, critiques, contenus pornographique etc… Ce genre d’événement arrivait également avec Facebook et les pages « spotted » mais aujourd’hui la vie scolaire/universitaire notre vie publique peuvent suivre la sphere privé des étudiants ou lycéens. Cela fait parfois des ravages et peut conduire à du cyber-harcèlement ou de la diffamation.
Quand est-il donc pour ces cas là, que prévoit la Cour de Cassation ?