Ainsi, les pavillons étrangers peuvent employer des marins selon leur propre code du travail, n’assurant ni salaire décent, ni conditions de travail équivalent à ceux d’un pavillon français. Pour exemple, un bateau grec assurera très bientôt les liaisons avec la Corse et organisera une concurrence déloyale face aux bateaux de la SNCM.
La déréglementation en matière de travail touche également les navires !
Par cette loi, les compagnies obtiennent d’une part le droit de polluer impunément l’eco-système, et, d’autre part, de donner leurs ordres de navigation a un armateur étranger employant des travailleurs soumis à la plus grande flexibilité, sans possibilité de s’organiser pour défendre leurs droits de peur d’être "blacklistés".
Le Parti de gauche refuse de laisser sombrer la marine française alors qu’un projet de loi, rédigé par les marins, bien conscients de la nécessité d’une politique écosocialiste, a été soumis au gouvernement et que celui-ci a fait le choix de l’ignorer. Sur la base de ce texte proposé par les salariés, les parlementaires du Front de Gauche vont déposer un grand nombre d’amendements au texte initial. Le Parti de Gauche apporte son total soutien à la lutte des marins de la SNCM.
Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)