Tristesse et souffrance à Boston

Publié le 17 avril 2013 par Josyrunning @JosyRunning
Trois morts et au moins 175 blessés. La 117e édition d’un des plus vieux marathons de l’histoire devait être une belle fête. Elle s’est transformée en cauchemar. Heureux sont ceux qui courent vite ! Ceux  qui ont bouclé les 42,195 km du marathon de Boston en moins de 4 heures n’auront peut-être même pas entendu les deux explosions. Ils n’auront pas assisté à cette scène de panique, diffusée sur les écrans du monde entier, où l’on voit des gens, spectateurs ou participants, courir dans tous les sens, ahuris et sans doute effrayés. Mais peut-être que certains coureurs seront restés. Là, dans la foule, ils auront rejoint leurs amis, leur famille et alors qu’ils s’apprêtaient à refaire la course tout en regardant les prochaines arrivées, ils auront été atteints par ces clous et ces billes en acier, projetés en même temps que les bombes explosaient. Le marathon est sans doute l’une des disciplines les plus dures au monde. Une course où l’abnégation, l’effort et la persévérance doivent  primer. C’est une véritable épreuve, au sens premier, car la souffrance est là, déjà. Lundi, des criminels en ont rajouté. Sans scrupules, sans remords, ils se sont attaqués à ces sportifs et leurs familles. Ils ont cherché à leur faire endurer le pire. Les manifestations sportives sont régulièrement cibles des terroristes : Euro de foot et JO d’Atlanta en 1996, JO de 1972 à Munich et la fameuse prise d’otages qui se terminera dans un bain de sang. Parce qu’il y a beaucoup de victimes potentielles, les terroristes n’hésitent pas. Les valeurs olympiques, dont la fraternité entre pays, celles du sport en général n’existent plus. Seule compte la mort. A Boston et dans toute l’Amérique, le traumatisme est grand. En Europe et en France, anonymes et sportifs, à l’image de la joueuse de tennis Alizé Cornet ou du footballeur Bafétimbi Gomis sur Twitter, pensent aux Américains. Anne-Julie