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Un jour mes princes sont venus de Jeanne BENAMEUR

Par Jellybelly

un jour mes princes sont venus

Voici la 4ème de couverture :

" J'essaie une histoire d'amour, puis une autre, une autre encore, comme des vêtements jamais ajustés. J'ai beau chercher celui qui me liera à lui, je ne sais pas demeurer. Tout est à l'envers, je ne reconnais pas mon cœur. Et pourtant il bat. "

Mon avis :

Ce roman relate une période de la vie de la narratrice, celle pendant laquelle elle est en quête d’un homme, d’une relation amoureuse durable. Jeanne BENAMEUR trace le portrait des hommes qui ont partagé un moment de leur vie, plus ou moins long, avec elle.

Après « Profanes » et « Les insurrections singulières », j’ai été un peu déçue par ce roman de Jeanne BENAMEUR qui date un peu (2001), il faut bien le dire ! J’ai eu l’impression de survoler des relations, des personnages, des profils, des psychologies…  Le nombre de petits amis est important, ce qui donne à ce roman l’aspect d’un catalogue des hommes rencontrés.

Ce qui est très réjouissant, toutefois, est de voir à quel point la qualité de l’écriture de cette écrivaine a progressé en un peu plus d’une dizaine d’années : la plume s’est enjolivée, l’analyse s’est affinée pour être aujourd’hui très fouillée, pointue…

Les ingrédients de base des recettes de Jeanne BENAMEUR étaient déjà présents, son attention portée à des personnages « bancales », malmenés par la vie. Elle fait parler une narratrice éprouvée par le décès de son père, une jeune femme qui a du mal à faire le deuil de cet homme avec qui les échanges étaient réduits, voire inexistants. Cette narratrice était elle-même née de parents tout autant marqués par la malédiction. Sa mère était la jumelle d’un garçon décédé à la naissance, son père était né d’une femme devenue veuve lorsqu’elle était encore très jeune.

On y retrouve également un thème qui lui est cher, celui de l’apprivoisement de l’autre, de la naissance d’une relation entre deux individus, des liens qui vont se tisser.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié les parenthèses dédiées à la fin de vie du père de la narratrice, à son absence, et au poids du deuil pour la fille, peut-être une des raisons de son instabilité amoureuse…

challenge Jeanne Benameur

Annie


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