Le radar de Flyinchriss : Born to die, The Paradise Edition de Lana del Rey

Publié le 17 avril 2013 par Parisianshoegals @ParisianShoeGal

Flyinchriss, c’est Christophe et dans la vie il passe son temps en l’air, il est hôtesse de l’air - désolée, c’est la chanson, j’ai dérapé et là normalement, en lisant ça, il doit être en train de rédiger un plan d’action pour me supprimer de la surface de la planète. Je disais donc. Chris est steward mais surtout l’une des plus jolies plumes totalement naturelle que je connaisse garantie sans adjuvant scolaire artificiel. Ce garçon a un talent fou et des facilités qui ne manquent pas d’agacer prodigieusement la laborieuse que je suis. Il avait envie de se remettre à l’écriture, je lui donne carte blanche et lui confie une nouvelle rubrique : Le radar de Flynchriss. J’espère que vous apprécierez !
A l’occasion des deux concerts exceptionnels de Lana Del Rey à l’Olympia les 26 et 27 avril prochains, revisitons The Paradise Edition Limited de Born to die.Alors que Lana se produisait sous divers pseudonymes, May Jailers lors de son tout premier album, puis Lana Del Ray (avec un a) a.k.a Izzy Grant lors de son second, elle a eu l'occasion de peaufiner un look, une image, un son, un univers très personnel. Avec Born to die, la demoiselle est loin d’en être à son coup d’essai. J’affectionne tout autant ses premiers opus pourtant moins aboutis. Dans cette nouvelle édition limitée de l'album qui lui a valu la consécration et le succès public, elle nous gratifie de la chanson Yayo, originellement présente sur son deuxième opus.

Sur le web, elle nous fait découvrir de nombreuses chansons unreleased dont You can be the boss, morceau interprété lors du concert privé Canal plus, il y a presque deux ans déjà. Son meilleur track non publié reste, à mon sens, la chanson Driving car with boys que vous trouverez en version démo (ma préférée) et en version finale.


Revenons sur cet album Born to die. Le titre est une pure merveille romantico-dépressive et le clip réalisé par le prodigieux Woodkid est tout aussi splendide. Tourné au château de Fontainebleau, Lana trône au milieu des fastes de la royauté française entourée d’un tigre, se sacrant elle-même reine de la POP d’une couronne de fleurs.


Avec la deluxe édition Lana del Rey partage avec nous un sulfureux Lolita. « Kiss me in the P.A.R.K tonite, Kiss me in the D.A.R.K tonite », susurre-t-elle incarnant à merveille une pin up années 70. Autre single remarquable, National Anthem morceau patriotico-cynique sur le pouvoir du dollar dans ce grand pays qu’est l’Amérique. Une affaire Kennedy revisitée, un rôle de première dame avec pour mari un président afro-américain. Toujours ancré dans cette époque, l’univers d’Elizabeth Grant nous entraîne avec Ride dans le ravin, telles Thelma et Louise. Vous trouverez, sur le pressage US, des remix dignes des dancefloors parisiens.


Je reviendrai sur l’ensemble de sa discographie lors d’un deuxième article où les fans à la recherche de références pointues pourront trouver des perles. Je vous mettrai notamment la track-list de ses deux premiers albums.

Je vous annonce déjà ma présence aux concerts pour les deux dates. Si vous voulez enrichir mon contenu ou me donner vos impressions, cherchez le t-shirt ParisianShoeGals, je serai dedans. Pépite du jour, le remix de Ride par Eli Escobar qui plaira aux aficionados des clubs.