Semainier (du 8 au 14 avril 2013)

Publié le 16 avril 2013 par Arsobispo

Franchi : d’un saut prodigieux les USA, de la côte Est à la côte Ouest avec deux bouquins. Le premier, " Sailor Twain[1]", un roman graphique de Mark Siegel, m’a fait naviguer sur l’Hudson au cœur du fantastique. Le second, "Avenue des géants", un roman de Marc Dugain m’a fait rouler le long de la Route One dans l’horreur. Lire mes notules sur ces deux bouquins ici.

Surpris : à l’écoute des toutes ces affaires (recapitalisation des banques, de blanchiment d’argent et de fraudes fiscales) qu’on ait si vite inventé (par exemple) Adopi pour empêcher les citoyens de piller les entreprises, mais qu’on ait toujours rien trouvé d’efficace pour empêcher le contraire. Mais cherche-t-on vraiment ?

Repéré : de nouvelles œuvres du Street Art agenais (j’espère que je ne vous ennuie pas avec ça). Et appris que certaines n’étaient pas dûes au groupe dont je tente de suivre les manifestations dans les rues agenaises. L’un des membres, avec qui je faisais un rapide inventaire de celles que j’avais découvert, m’a annoncé que l’une d’elles n’était pas de leur mouvement. Il n’en connaissait pas l’auteur bien que ce dernier appliquait les mêmes méthodes de création. Il avait même tenté de prendre contact avec lui en apposant l’une de leur propre création à côté de celle de l’inconnu(e), en donnant l’adresse de leur mouvement.

Mais rien à ce jour ne leur permettait de savoir s’il avait compris le message, car aucune des personnes qui s’étaient depuis présentées dans leurs locaux ne s’était identifiée comme telle.

Jardiné : dans la cour et la terrasse, ne serait-ce que pour avoir –enfin – quelques couleurs à proposer de l’autre côté des porte-fenêtres.

Fêté ; le mélange des genres lors des 20 ans du Florida (Le temple des musiques amplifiées) ne serait-ce que pour  partager la joie que procure ce lieu de vie et de création métissée à toute la jeunesse agenaise (et même au-delà des âges ou d’Agen). Avec sur la scène, un échange fusionnel entre les américains d’Hidden Orchestra, les français d’Ez3kiel, Le chapelier fou, Gush, Reversatile, Roman Baudoin et Arnaud Millan, les arabes d’Egyptian Project, ou encore des américains The Procussions ou anglais Hidden Orchestra. C’était aussi, notamment à travers la presse, l’occasion de dresser le portrait d’une femme extraordinaire, Marie-Thérèse François-Poncet, créatrice à l’époque de cette structure avec notamment cette interview de la Dépêche du Midi et ce portrait photographique – remarquez les doigts - à côté de Florent Bénéteau, son directeur artistique, dans le journal gratuit agenais Quidam L’Hebdo. Ce dernier citait une phrase qui la résume bien « C’est une femme que l’on n’oublie pas et qui a eu l’intelligence de laisser son indépendance au lieu. C’est en partie ce qui a fait qu’il existe encore aujourd’hui.»

Pour en revenir à la musique, l’impression générale de cette soirée est cette époustouflante créativité notamment des français, dans des styles diverses à l’exemple des groupes « Isaac Désillusion" ou encore "La Femme".

Adoré : ce commentaire d’un certain Diabolo, relevé dans le courrier des lecteurs de Télérama : « Voilà des mois qu’un Sud-Coréen au style vestimentaire insupportable casse les pieds à la planète entière avec un tube indigent… Il n’ets donc pas étonnant que son voisin Kim Jong-Un perde tout sens de la mesure et sorte enfin l’artillerie lourde : cela le rendrait presque sympathique, non ? La solution à ce problème de voisinage : livrons Psy à la Corée du Nord. Il pourra écrire Goulag Style et on n’en parlera plus. »



[1] Ou La Sirène de L’Hudson, Editions Gallimard