Le Parti communiste français exprime sa plus vive préoccupation après les violences qui ont eu lieu au Venezuela après que le candidat de l'opposition Henrique Capriles a refusé de reconnaître les résultats de l'élection présidentielle du 14 avril dernier. Ces violences ont déjà fait sept morts, tous des militants du Parti socialiste unie du Venezuela. Des centres de santé et des magasins d’État d'alimentation ont été incendiés et des représentations du centre national électoral ont été attaquées ainsi que le domicile de la présidente de cet organisme.
Ces actes font partie d'une campagne de déstabilisation lancée par l'opposition. Ils étaient prévisibles avant l'élection avec le refus de Henrique Capriles avec les autres candidats de s’engagement à respecter les résultats. Les autorités vénézuéliennes avaient alerté il y a quelques jours de l’existence d'un plan pour créer un climat de violence et de la présence de militants d’extrême droite venus d'Amérique centrale pour prêter main forte pour ces opérations de déstabilisation.
Ces actes prémédités cherchent à créer un climat de violence favorable à une nouvelle tentative de coup d’État comme celles déjà essayés par l'opposition en 2002. L'objectif de l'opposition est clair : renverser l'ordre constitutionnel.
L’Union des nations de l'Amérique du Sud (Unasur) et les gouvernements des principaux pays de la région ont déjà reconnu la validité du processus électoral et ont écarté tout soupçon de manipulation électorale. Les observateurs et les médias présents ont constaté les bonnes conditions dans lesquelles les Vénézuéliens ont voté. Seuls les États Unis et l'Union européenne demandent avec l'opposition le recompte de la totalité de voix ignorant les constations faites par les observateurs et les audits réalisés le soir même de l'élection, audits contrôlés par les représentants des partis vénézuéliens.
Le Parti communiste français condamne les agissements de l'opposition et affirme sa solidarité la plus déterminée avec le peuple vénézuélien qui vient de faire preuve d'un grand civisme lors de l'élection présidentielle. La France et l'Union Européenne doivent reconnaître la validité de cette élection et exprimer leur condamnation des attaques contre la démocratie en cours au Venezuela .