Deux jeunes filles et un garçon, révoltés par les viols à répétition en Inde, ont décidé de mettre leurs compétences d’ingénieur au service des femmes. Ils viennent de mettre au point un prototype de sous-vêtement électrique de protection, une arme de self-défense capable d’envoyer un choc électrique aux agresseurs.
Manisha Mohan, Niladri Basu Bal et Rimpi Tripathi sont étudiants à l’université de Chennai, sur la côte Est, à la hauteur de Bangalore. Élevés dans un pensionnat, ils ont découvert brutalement la violence du monde extérieur, et les menaces qui pèsent sur les femmes et les jeunes filles.
Un prototype de sous-vêtement électrique anti-viol
Très critiques sur l’action du monde politique pour résoudre ce problème, ils se sont mis au travail. Les résultats de leurs travaux, qui se présente sous la forme d’une nuisette, intègre un GPS, des composants de téléphone mobile et des capteurs de pression situés au niveau de la poitrine.
Un sous-vêtement électrique pour arrêter les viols
Mais surtout, un générateur de choc électrique de 3800 kV, isolé de la peau par un tissu polymère, peut envoyer une décharge à l’imprudent qui s’aventurerait à déclencher les capteurs. Le système reste efficace même après s’être déclenché. La batterie est dimensionnée pour l’émission de 82 chocs électriques ! On espère que les utilisatrices n’auront pas l’occasion d’éprouver cette capacité d’autonomie.
En plus de recevoir la décharge électrique, les délinquants sexuels déclencheront l’envoi d’un SMS à un numéro d’urgence, ainsi qu’aux parents de la jeune fille, avec les coordonnées GPS de l’agression.
Les trois étudiants, distingués par le prix Gandhian Young Technological Innovations Awards 2013, travaillent déjà à l’amélioration de leur prototype, notamment en essayant de le miniaturiser et de le connecter à un Smartphone via une collection Bluetooth.
Remonter à la source :
SHE (Society Harnessing Equipment)