Ibrahimovic (2/5): Le crapaud cannoniere

Publié le 16 avril 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Si on vous demandait de citer les meilleurs joueurs de ces 10 dernières années, vous diriez peut-être Figo, Raul, Zidane, Ronaldo, Ronaldinho, Messi, Cristiano, Henry, Chevtchenko, Xavi, Iniesta voire Eto’o pour les plus offensifs d’entre eux. Peut-être même ajouteriez-vous Ibrahimovic qui comme tous ses prédécesseurs a un jour permis à son équipe de remporter une ligue des champions, un Euro et pourquoi pas une Coupe du monde. Mais en quelle année a-t-il gagné tout ça ? Inutile d’ouvrir une page Wikipedia, le Vestiaire a déjà enquêté pour vous et vous allez voir qu’il a bien mérité son ballon d’or. Voici pourquoi tout le monde l’appelle seulement le magicien.


Ibra a vraiment débuté sa carrière à l’Ajax. C’est donc là qu’il a pu glaner sa première C1. La piste est sérieuse, l’Ajax a remporté de nombreuses fois ce trophée tant convoité par les meilleurs joueurs de la planète, voire tant gagné par ces mêmes joueurs qui se sont payés le luxe d’y être pour quelque chose. De 1971 à 1973 par exemple. En 1995 aussi, avant la finale 96. Mais ensuite, sans Cruyff, sans Kluivert, difficile de rester en haut de l’affiche. Il faudra attendre 2003, pour revoir l’Ajax à un haut niveau mais ce n’est plus exactement le même. Ça tombe bien, Ibra est le buteur titulaire de l’armada qui se lance à l’assaut du Milan AC en quarts de finale. Le 0-0 du match aller ne lui permet d’exprimer totalement ses qualités ou peut-être un peu trop. Au retour par contre les vannes sont grandes ouvertes. L’Ajax marque même 2 fois, Milan 3, et Zlatan 0. Un match fondateur pour le gamin. Prometteur, il n’a manqué le cadre qu’à 2 reprises sur 2 tentatives, et s’est retrouvé 4 fois hors-jeu. L’empreinte est là, un monstre est en gestation. En 2004, il tient sa revanche et confirme. Plus rien ne l’arrête, il met un but toutes les 452 minutes et l’Ajax se hisse à la quatrième place de son groupe de quatre. En 2005, c’est sous les royales couleurs bianconeri qu’il redécouvre les huitièmes de finale. C’est plutôt bien vu, en 2003, il n’a manqué qu’une victoire à la Juve pour le titre suprême et donc un buteur de ce nom pour pallier les faiblesses de Del Piero et Trezeguet. Son nom c’est Zlatan et il ne va pas tarder à s’imposer.

Ibra m’en tombe

Titulaire il l’est, à l’aller comme au retour face au grand Real Madrid. Celui éliminé tous les ans en huitièmes et qui a remporté la compétition il y a 3 ans à peine avec Zidane et Figo déjà en fin de carrière. A l’aller Ibrahimovic, pour une fois altruiste, laisse le soin à Helguera d’ouvrir le score, charge à lui de permettre au Real de conserver ce maigre avantage. C’est donc la 82ème minute que choisit Zlatan pour cadrer son premier tir. Son seul tir. La maison blanche est prévenue pour le retour. Au retour, en effet, Trezeguet puis Zalayeta en prolongations se chargeront d’envoyer la Juve en quarts. Ibra a bien fait de s’économiser, ce sera moins facile contre Liverpool.

Les déplacements à Anfield sont toujours très périlleux pour les locaux: à 3 reprises Liverpool frôle la correctionnelle mais le site internet de l’UEFA est avec les diables rouges : 79, Ibrahimović (Juventus) manque le cadre. 61, Ibrahimović (Juventus) manque le cadre. 49, Ibrahimović (Juventus) manque le cadre. Les grands joueurs ne meurent jamais : Cannavaro débloquera les compteurs à la 63ème minutes. Ceux de la Juve, qui remporte la deuxième mi-temps 1-0. La qualification de Liverpool ne tient plus qu’à un fil, les deux buts marqués en première période. La troisième et la quatrième mi-temps ne donneront rien de plus, si ce n’est :  11, Ibrahimović (Juventus) manque le cadre. Avec 10 matchs et près de 0 buts inscrits, on comprend mieux pourquoi la légende raconte que Zlatan a poussé Del Piero sur le banc. Vivement 2006.

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