Vive le printemps!

La neige fond, la neige fond, la neige fond!

Il faut bien le répéter trois fois au moins pour le croire mais c'est bien vrai, la neige fond... enfin.

Petit rappel, la première tempête de neige remonte à mi-novembre et depuis on n'a plus vu les pelouses ou les terrains de l'Université. Tout était recouvert de neige, de tonnes de neige, et c'est à peine une exagération. Devant la fenêtre de ma chambre, qui est au rez-de-chaussée, je m'étais habitué à avoir pour nouveau voisin un tas de neige qui ne cessait d'augmenter encore et encore. Mais bonne nouvelle, lui aussi commence à fondre et à disparaître... enfin!

Ma chambre est plus éclairée que jamais, les premières "chaleurs" sont là (aujourd'hui le thermomètre a atteint les 9 degrés, ce n'est plus le printemps mais l'été déjà!) et il fait bon de ne plus passer 15 minutes à s'équiper pour sortir prendre l'air. Non, une simple veste/pull/ou autre suffit maintenant! Les trottoirs sont dégagés, les derniers tas de neige disparaissent.

Conséquence logique, les gens retrouvent un sourire qu'ils avaient peu à peu perdu et tout cela remonte le moral de chacun. L'hiver est fini, l'été approche.

Il faut quand même préciser qu'au Québec, nous avons battu le record historique de la quantité de neige tombée en un hiver (plus de 500 centimètres - le passage du 400ème a été particulièrement fêté puisque la ville fête ses 400 ans...) alors que tout le monde me précise que les températures ne sont pas tellement descendues. C'est vrai nous n'avons jamais du affronter les -40 mais quelques fois, c'est les -30° que nous avons cotoyés. Trêve de chiffres et de complaintes, le long hiver est derrière nous!

Il faudra quand même que quelque m'explique pourquoi cette bonne nouvelle doit être tempérée par les examens qui arrivent dans deux semaines? Pourquoi c'est toujours quand les beaux jours arrivent de nouveau, que les examens finaux doivent aussi pointer le bout de leur nez?

Mais j'oublie que si les examens finaux arrivent, la fin de l'année arrive aussi! La fin de l'année? Mais c'est aussi la fin de l'échange et la fin de ma présence au Québec alors? D'ailleurs, aujourd'hui même je suis allé au bureau du registraire (le secrétariat de l'Université) pour faire signer la feuille d'attestation de fin d'échange, qui dit que j'ai bien passé mon année ici et que je vais pouvoir retourner en France valider les notes que j'ai déjà obtenues et celles pour lesquelles je dois encore travailler un peu...

Le retour du printemps signifie donc un retour en France? Eh bien non! Pourquoi? Tout simplement parce que j'ai pris la décision de revenir l'année prochaine pour terminer ma maîtrise ici au Québec et non en France. Je ne serai plus un étudiant en échange mais un étudiant étranger à part entière; je ne dépendrai plus de l'Université de Strasbourg; je payerai mes frais de scolarité... qui sont du même montant que pour un étudiant québécois grâce à un partenariat mis en place entre nos deux pays: je ne me ruinerai donc pas pour revenir et finir le travail commencé sur James Bond.

Et oui, c'est reparti pour un an... après une pause de trois mois en France (il faut bien profiter de ses vacances quelque part).

Je me réjouis déjà de pouvoir revenir et promis, cette fois, je voyagerai plus au Canada et pas seulement au Etats-Unis (enfin, j'essaierai...)