Exigeons l'arrêt immédiat de la torture expérimentale et la mort des animaux de laboratoire. Expérimenter sur des animaux ne permet pas de trouver des remèdes pour l’homme. Cette pratique persiste surtout car elle est très lucrative et permet de “publier”. Dans l’intérêt de notre santé, nous devrions cesser de sacrifier des animaux et nous tourner tout d’abord vers une bonne hygiène de vie."
Ce chat tigré orange était appelée "Double Trouble" par les chercheur
Demandons l'arrêt immédiat de la torture expérimentale Pendant des décennies, les expérimentateurs à l'Université de Wisconsin-Madison ont mené des expériences "sonores" cruelles et inutiles, financées par les contribuables, durant lesquelles les chats ont des bobines d'acier implantés dans leurs yeux, les trous percés dans leurs crânes, et des électrodes implantées dans leur cerveau
Parfois, les chats utilisés dans cette expérience ont eu les oreilles coupées ou sont volontairement assourdie par avoir un produit chimique toxique appliqué sur l'oreille interne Les chats sont alors privés de nourriture pendant plusieurs jours, afin de les contraindre à regarder dans la direction des sons pendant les sessions expérimentales dans lesquelles leurs têtes sont immobilisés par un boulon vissé dans leurs crânes
Double Trouble a été soumis à plusieurs chirurgies invasives, y compris l'implantation d'un poteau en acier dans sa tête, bobines d'acier dans les yeux, des électrodes dans son cerveau, et les implants cochléaires dans ses oreilles
Ce chat, Double Trouble, a développé une infection chronique et d'autres symptômes cliniques défavorables, suite à l'implantation de dispositifs cochléaires. La blessure à la tête de Double Trouble, toujours sanglante, était devenue un terrain fertil d'infection bactérienne grave.
Après l'expérience, Double Trouble a été tué en Décembre 2008. Les expérimentateurs ont justifié l'utilisation de 30 chats comme Double Trouble chaque année. Source : http://www.causes.com/actions/1726579
La torture continue malgré de nouvelles alternatives à l'expérimentation animale
Au XXIe siècle, il est insupportable de voir des animaux sacrifiés pour les besoins de la science alors que si peu de moyens sont mis en œuvre pour bannir définitivement le recours au modèle animal.
Or, seule une réelle volonté politique, au niveau européen et mondial, pourra venir à bout de l'expérimentation animale et voter les crédits nécessaires à la recherche, au développement et à la mise en place de méthodes dites "substitutives", avec la découverte de nouvelles bio-technologies (utilisation de cellules souches, du clonage thérapeutique, de modélisations à partir de puce ADN…).
les travaux d'Antidote Europe, notamment son Programme de toxicologie scientifique
Antidote Europe a été récompensée en 2006 par la Fondation Prince Louis de Polignac, pour encourager les travaux d'Antidote Europe, notamment son Programme de toxicologie scientifique, une approche nouvelle de la toxico génomique qui permet de mettre en évidence les effets nocifs des substances chimiques, de façon fiable, rapide, économique et sans recourir aux tests sur des animaux.
Comment alors ce fait-il que de telle expériences puissent continuer ?
Expérimentation animale : tout sauf scientifique - "Faites une piqûre à un rat et il en sort une publication"
Le Dr Martin Ashby , médecin britannique Le Dr Martin Ashby , médecin britannique le confirme : "expérimenter sur des animaux ne permet pas de trouver des remèdes pour l’homme. Cette pratique persiste surtout car elle est très lucrative et permet de “publier”. Dans l’intérêt de notre santé, nous devrions cesser de sacrifier des animaux et nous tourner tout d’abord vers une bonne hygiène de vie.""Je pense que les expériences médicales sur des animaux seront difficiles à abolir tant que les professionnels de santé resteront en dehors du débat. Malheureusement, beaucoup d’intérêts financiers et de carrières reposent sur l’expérimentation animale. Il y a beaucoup d’intimidation et de conservatisme. Si les communautés scientifiques et médicales continuent à remettre en question la validité des “modèles animaux” en tant que modèles de maladies humaines, la profession commencera à les rejeter."
Ce docteur explique que pour faire carrière en recherche scientifique, il faut que les expériences menées en laboratoire soient publiées dans des périodiques à comité de lecture. Plus il est l’auteur de telles publications et plus un chercheur est reconnu dans son domaine. Quel que soit l’intérêt réel de l’expérience ! Des réflexions d’un médecin plein d’humanisme et de bon sens.
"J’ai autrefois entendu un collègue dire, à l‘école de médecine : Faites une piqûre à un rat et il en sort une publication”. Je m’en rappellerai toujours."
Le Dr Martin Ashby a obtenu son doctorat de médecine à la University College London Medical School, après avoir obtenu un diplôme en psychologie. Il s’est formé à la médecine générale. Il a ensuite été le médecin-chef d’un service de soins de base pour des sans abri dans le nord de Londres. Trois ans plus tard, il a repris l’exercice de la médecine générale tout en travaillant dans une unité de sevrage alcoolique et de désintoxication dans le sud de Londres. Il a passé quatre ans à se former à la médecine palliative et il a travaillé comme consultant en médecine palliative dans un hospice de la côte sud de Grande Bretagne. Source : http://antidote-europe.org/entretiens/martin-ashby-experimentation-animale-tout-sauf-scientifique/
"Parce que les gens ont peur des maladies, ils acceptent la cruauté envers les animaux."
Lawrence Hansen enseigne les neurosciences depuis 1988 à l’Université de Californie à San Diego Lawrence Hansen enseigne les neurosciences depuis 1988 à l’Université de Californie à San Diego."Je suis déchiré. Parce que les honnêtes gens reculent face à la cruauté envers les animaux et refuseraient certainement de la financer juste pour permettre l’avancement de la carrière de certains chercheurs, les vivisecteurs fabriquent des connexions trompeuses entre leurs recherches sur des animaux et de lointaines et hypothétiques pistes de thérapies éventuelles pour les maladies les plus redoutées. Et parce que les gens ont peur de ces maladies, ils acceptent, bien qu’avec réticence, la cruauté envers les animaux."
"Supprimer des symptômes induits artificiellement, sur un animal qui ne les développe jamais naturellement est une opération très lointaine de la mise au point d’une thérapie pour l’homme."
"Les “thérapies” qui ont été efficaces sur des rongeurs n’ont jamais fonctionné lorsqu’on a tenté de les appliquer à l’homme. C’est pareil pour les “modèles animaux” de cancer. Cela fait des décennies que des chercheurs introduisent des cancers humains dans des souris et guérissent ces dernières. Mais ceci n’a jamais permis de guérir les cancers qui se développent naturellement chez l’homme. Les différences entre espèces animales qui ont évolué sur des millions d’années rendent inutiles les “modèles animaux”, sauf pour permettre l’avancement de carrières scientifiques ou pour attirer des financements."
Source : http://antidote-europe.org/entretiens/lawrence-hansen-coeur-et-raison/
Ne donne-t-on pas trop d’importance à la mise au point de nouveaux médicaments
Ce n’est pas rare de voir des patients recevoir des médicaments coûtant des milliers d'euros par mois et privés d’une nutrition adéquate, d’une bonne hydratation et de soins de base, buvant une eau de robinet chargée de métaux lourds et résidus polluants, ne pratiquant aucune activité physique, consommant des produits laitiers décriés par tous les experts en matière de santé... etc... pendant qu'on teste pour eux, soit-disant, des traitements sur de pauvres bètes.
Quelque chose ne tourne pas rond. Nous apprenons l'ampleur de scandals médicamenteux sur fond d'enrichissements de laboratoires, parfois même de prothèsistes mamères peu scrupuleux, sachant que ces produits sont quasiment TOUS traités sur des animaux sans défense en parfaite santé, pour les administrer aux humains qui y perdent leur santé.
>> Signez notre nouvelle pétition contre l'expérimentation animale