Lorsque l’on fume une cigarette, la
nicotine passe dans le sang et se loge dans les récepteurs neuronaux opiacés.
Elle stimule la production de dopamine et d'endorphines, ces substances
endocriniennes analogues à la morphine qui créent ainsi un état de bien-être et
de plaisir chez le fumeur. En parallèle, comme les taux hormonaux sont
artificiellement élevés, l’organisme cesse la production naturelle
d’endorphines et de dopamine. Mais après quelques dizaines de minutes, l’effet
de la cigarette s’estompe et la production naturelle ne redémarre pas : c’est à
ce moment qu’apparaît la sensation de manque. Contrairement aux idées reçues, le fumeur n'est pas en manque de nicotine,
mais en manque d'endorphines et de dopamine. Il faut entre 3 à 5 jours
d’abstinence pour que les taux hormonaux naturels reviennent à un niveau
normal. Par la suite, le manque psychique (compulsions, habitude...) survient et
dure de 30 à 60 jours. Enfin, une rechute peut survenir quelques jours ou
quelques années après un sevrage, en raison de l'environnement (entourage,
stress...). Parmi les méthodes de sevrage, la cure Luxo (luxopuncture) semble donner des résultats intéressants. Un testeur "maison" souhaitant arrêter de fumer va tenter l'expérience, nous vous tiendrons informés des résultats.