Magazine Culture

Un décollage en douceur, un atterrissage délicat

Publié le 15 avril 2013 par Pimprenelle2

Parce qu’avec les voyages il en est toujours ainsi, et que j’en ai connu des chaotiques et des pas faciles, mais jamais de décevants. Parce que les voyages sont mon moteur, l’une de mes raisons de vivre, où je me redécouvre dans ma complétude, où tout ce que je me dois de taire, ce pour quoi je ne trouve pas le temps ou la source, enfin peut s’exprimer. Parce que les voyages ébranlent nos convictions, font chanceler élargissent notre champs visuel et nos esprits.

Parce que les voyages sont faits de rencontres avec des paysages, des êtres et des coutumes, inconnus qui soudain nous deviennent proches, qui ne nous seront plus jamais étrangers. Parce que les voyages enrichissent et réchauffent nos vies et nos âmes, dissipent nos peurs et nos frilosités, j’aime les voyages.

J’aime les avions et m’envoler pleine d’espoirs et d’attentes de me laisser surprendre et étonner. J’aime l’instant où ses portes se referment et que cliquent les ceintures métalliques. J’aime scruter les visages environnants, et deviner ceux qui s’en retournent vers leur terre maternelle, imaginer leurs histoires, leurs destins. J’aime l’instant du décollage où le silence se fait, où la tripes semblent ne pas vouloir quitter le sol, et qu’enfin suis sûre je sais que l’aventure peut commencer.

Et puis, vient l’instant tant honnis, celui auquel nous nous somment refusés à penser, celui que nous avions caché aux oubliettes de nos têtes, le retour. Alors, la carlingue devient le cercueil de nos rêves, arrache nos corps de cette terre qui était devenue nôtre. Dans quelques heures nous serons de retour en ce chez nous qui nous paraîtra bien étroit, parmi les statiques, qui ne peuvent mais surtout ne veulent pas comprendre, que nous sommes en décalage, et pas seulement horaire. Et très vite il nous faut remettre le masque gris du quotidien, et reprendre votre vie là où nous l’avions abandonnée.

Certains demanderont raconte, d’autres, les méprisants incomprenants, diront cela te fait des souvenirs.

Oui, mais voilà, moi je préfère le présent au passé, les projets aux souvenirs.

20130414-162754.jpg


Classé dans:humeur

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pimprenelle2 679 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines