A' Téhéran, il y a un certain monsieur qui s'appelle Reza Zarei. Ce monsieur est le chef de la police iranienne. Il est entré en histoire, si histoire a fait, par son attitude très rigoureuse, et son dévouement à appliquer à la lettre les décrets du gouvernement visant à combattre toute atteinte à la morale publique, et tout type de libertinage social. Il était le premier garant et responsable de la pureté islamique de l'Iran
Dans un pays comme celui du Khomeïni, cela est plus que normal...je dirais même que sans ces lois, l'Iran ne serait plus l'Iran...
Or, parmi les choses que ce Reza Zairi adorait faire, y a " viens ma belle que je te mette en prison ". Et oui, des milliers de jeunes iraniennes ont passé au moins une nuit dans les geôles car quelques mèches de leurs cheveux se voyaient à partir de leurs voiles. La compagne menée par Zarei serait la plus vaste depuis la révolution de 1979
Pourtant, il semble que le chef de la police n'est pas aussi dévoué et appliqué dans sa vie privée. Il y a un mois il fut arrêté pour atteinte à la pudeur publique. Seulement hier la nouvelle a été diffusée. Son arrestation est une honte pour le pays, mais surtout un énorme tremblement pour son gouvernement.
En effet, lors d'un blitz de la police dans un bordel clandestin de Téhéran, Reza Zarei a été surpris nu en compagnie de six prostituées en attitudes plus qu'obscènes...Il fut mené manettes dans les mains direct au poste...
Justice divine, ou justice sociale, peu importe. L'important est que les dirigeants iraniens comprennent que l'extrémisme radical en tant que base de lois, que le terrorisme social en tant que devise de commandement, ne mènent finalement nulle part... J'espère qu'ils puissent comprendre que les iraniens, surtout leurs jeunes, sont comme les jeunes de tout le monde, des êtres qui veulent respirer un air frais et libre...
Cela dit, je ne verrai pas Ahmadinejad et ses potes régresser dans leur visions de purification sociale, même si la honte est tellement grande pour eux...
Je crois que la rafle s'accroitra...hélas!